Professionnel(s) mentionné(s)
Associé, Litiges, Toronto
Quelles sont les principales caractéristiques d’un grand plaideur? Bien qu’il soit important de choisir un avocat ayant une feuille de route jalonnée de succès et une solide connaissance des règles de preuve, d’autres aspects moins tangibles ont aussi leur importance, selon Larry Ritchie, un associé dans le domaine des litiges d’Osler.
Dans un récent article, la rédactrice en chef Elizabeth Raymer du magazine Canadian Lawyer s’est entretenue avec M. Ritchie sur les qualités d’un bon avocat plaidant.
« Un bon plaideur doit éprouver de l’empathie pour la situation de son client, affirme M. Ritchie. Il doit voir les choses du point de vue de son client et parvenir à saisir non seulement les conséquences juridiques du problème en cause, mais aussi l’ensemble des besoins non juridiques du client, et la façon dont ses deux éléments se recoupent. »
Ensuite, il ajoute qu’« un bon plaideur doit toujours avoir la capacité de comprendre l’autre côté de la médaille, être un ardent défenseur, mais tout en cherchant à comprendre pourquoi l’autre partie croit si intensément au bien-fondé de sa cause ».
Enfin, un bon plaideur doit être savoir communiquer et être en mesure de condenser des sentiments, des émotions et des situations fort complexes « en un petit récit facile à comprendre, de manière à ce que le juge ou le jury puisse bien saisir la situation et s’y identifier ».
M. Ritchie fait remarquer qu’il n’existe pas de solution universelle de plaideur adapté à un cas donné.
« Certains plaideurs sont de féroces combattants et certains cas exigent l’adoption d’une ligne dure; d’autres cas requièrent une approche plus douce et empathique pour que la cour comprenne bien les considérations d’équité d’une situation, ajoute-t-il.
Lorsqu’on cherche un plaideur, il faut tenir compte du type de litige de même que du message et du signal qu’on souhaite transmettre au juge ou au jury, qu’il s’agisse d’une approche plus mordante ou bien d’une personne qui aidera à trancher les faits afin que le juge ou le jury puisse parvenir à la “bonne décision” ».
Lire l’article complet sur le site Canadianlawyermag.com.
Professionnel(s) mentionné(s)
Associé, Litiges, Toronto