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Associé, Droit des sociétés, Toronto
Un nouveau rapport du Conference Board du Canada indique que les exigences de divulgation n’ont pas permis d’accroître plus rapidement le nombre de femmes au sein de conseils d’administration de sociétés.
Le rapport All on Board, Does Disclosure Help Create More Inclusive Boardrooms? souligne qu’aucune preuve convaincante n’est en mesure d’établir un lien entre les exigences de divulgation selon l’approche « se conformer ou s’expliquer », telles qu’elles ont été mises en œuvre au Canada, et la hausse du nombre de femmes au sein de conseils d’administration.
À ce jour, le niveau de représentation des femmes qui siègent à des conseils d’administration est passé de 10,7 % en 2015 à 15,1 % en 2018. Toutefois, les variations d’une année à l’autre se sont chiffrées, en moyenne, à 1,5 point de pourcentage au cours de la période. Dans l’ensemble, la situation a évolué de façon stable entre 2011 et 2018.
Andrew MacDougall, associé au sein du groupe de pratique de la Gouvernance d’entreprise d’Osler, a contribué à ce rapport à titre de membre du conseil consultatif de recherche pour la série All on Board.
Le rapport révèle que chez les entreprises qui ont adopté des pratiques en matière de diversité, les femmes sont plus nombreuses au sein des conseils d’administration, mais peu d’éléments établissent que cette représentation est liée aux exigences de divulgation selon l’approche « se conformer ou s’expliquer ».
Pour bon nombre d’entreprises, l’atteinte d’un seuil critique quant à la représentation des femmes (c.-à-d. un conseil d’administration composé à 30 % de femmes) n’est pas prévue avant des années selon le rapport, qui se trouve sur le site Web du Conference Board du Canada.
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