Un article paru récemment dans The Globe and Mail analyse les raisons pour lesquelles certaines entreprises offrant des produits de marque et certains fabricants de produits se tournent vers la vente au détail au lieu de la vente en gros et du commerce par l’intermédiaire d’autres détaillants. Selon l’auteure de l’article, Susan Krashinsky Robertson, l’ouverture d’un magasin de détail comporte de nombreux avantages. Il est notamment possible de développer une expérience d’achat unique, de supprimer des intermédiaires et de gérer la relation avec la clientèle, ainsi que d’obtenir des données sur les habitudes des acheteurs. De plus, l’article souligne que la croissance du commerce électronique a accru l’importance de la vente directe. Et « comme la part de marché des grands magasins a diminué, l’attrait pour la vente en gros a lui aussi diminué. »
« Le réseau de vente au détail a changé. Certaines entreprises offrant des produits de marque ne font plus confiance aux grands magasins. Ils décident de vendre leurs produits directement aux clients afin de protéger leur part de marché et leur marque », indique Paul Morassutti, associé au sein du groupe du droit immobilier d’Osler et principale personne-ressource pour le groupe de pratique du commerce de détail du cabinet.
Parmi les autres raisons qui expliquent l’expansion de la vente au détail, notons les nouvelles occasions que suscite l’immobilier. « Alors que les entreprises traditionnelles sont de moins en moins présentes ou disparaissent, les propriétaires d’immeubles n’ont d’autre choix que de trouver de nouveaux locataires », explique Paul dans The Globe and Mail. « Des courtiers parcourent le monde pour tenter d’attirer des entreprises au Canada, question d’accroître leurs activités. »
Si vous avez un abonnement en ligne à The Globe and Mail, vous avez accès à l’article complet de Susan Krashinsky Robertson (en anglais seulement), intitulé ‘It’s important to control our own destiny’: Why brands are choosing retail over wholesale.