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Les compétences en plaidoirie sont essentielles au développement des avocats – Law Times

1 Oct 2018 3 MIN DE LECTURE
Professionnel(s) mentionné(s)
Sonia Bjorkquist

Associée, Litiges, Toronto

Les jeunes avocats ont besoin d’avoir un meilleur accès à la formation en plaidoirie pour peaufiner leurs compétences dans ce domaine, a confié l’associée d’Osler Sonia Bjorkquist, à Law Times. Dans cet article, l’auteure Shannon Kari explique qu’il y a 10 ans, certaines formations pratiques (notamment en plaidoirie) ont été supprimées en raison des modifications apportées aux exigences relatives à l’admission au Barreau en Ontario. Cet article précise également que le Barreau de l’Ontario et The Advocates’ Society organisent des séminaires et des ateliers qui visent à aider les avocats à perfectionner leurs compétences en plaidoirie. Sonia, chef du groupe du litige chez Osler et ex-présidente de l’Advocates’ Society, croit que la plaidoirie est un art qui nécessite une pratique étendue.

« La plaidoirie est un art que nous peaufinons tout au long de notre carrière », a dit Sonia à Law Times.

Elle ajoute qu’il fait partie des obligations professionnelles des avocats chevronnés, lorsque c’est possible, d’offrir des conseils relatifs à la plaidoirie aux avocats moins expérimentés.

« En tant qu’avocats, il est également de notre responsabilité envers tous les jeunes avocats de donner l’exemple », déclare Sonia à Law Times.

Elle dit qu’il se présente moins d’occasions, pour ceux qui veulent s’exercer à la plaidoirie en litiges civils ou commerciaux, d’acquérir des compétences dans une véritable salle d’audience, et elle ajoute qu’il ne faut « jamais sous-estimer l’importance de se trouver devant un tribunal ».

Elle a louangé Osler qui offre régulièrement de la formation aux nouveaux sociétaires, y compris en matière de plaidoirie, et qui incite ses avocats à participer à des cliniques juridiques de Pro Bono Ontario.

Sonia ajoute que même si une plaidoirie efficace nécessite de la « préparation, de la préparation, et de la préparation », il importe également que les avocats sachent interpréter la dynamique d’une salle d’audience.

« Quand on est préparé, on a son scénario. Cela peut constituer un obstacle pour les jeunes avocats qui collent à leurs notes. Il faut observer le langage corporel afin de saisir la réaction du juge, dit-elle à Law Times. Soyez respectueux, mais ayez conscience de la valeur d’une question du juge. C’est là une occasion de s’engager. Il faut pouvoir être polyvalent et savoir quand laisser tomber un point. »

Pour plus de renseignements, veuillez lire l’article de l’auteure Shannon Kari, intitulé « Advocacy skills crucial for lawyers’ development » (en anglais seulement), dans l’édition du 1er octobre 2018 de Law Times.

Professionnel(s) mentionné(s)
Sonia Bjorkquist

Associée, Litiges, Toronto