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Les conseils d’administration diversifiés diminuent les « irrégularités » financières, selon une étude canadienne – The Financial Post

5 Fév 2020 3 MIN DE LECTURE
Professionnel(s) mentionné(s)
Andrew MacDougall

Associé, Droit des sociétés, Toronto

Les études qui confirment que « des groupes diversifiés prennent de meilleures décisions soutiennent le virage déjà en cours au sein des entreprises en raison des changements législatifs et de l’opinion des investisseurs institutionnels », déclare Andrew MacDougall, associé d’Osler, au Financial Post. Dans son article, l’auteure Barbara Schecter examine une étude réalisée par l’Université de Toronto qui révèle que les entreprises comptant sur un conseil d’administration diversifié sont moins susceptibles de procéder à des redressements des états financiers et moins touchées par la fraude. Plus de 6 000 entreprises cotées aux États-Unis (y compris des entreprises canadiennes) ont été prises en compte dans cette étude par l’Université de Toronto, la mixité des genres étant le principal facteur examiné. Andrew, expert en gouvernance d’entreprise et coprésident du groupe de rémunération des dirigeants d’Osler, explique qu’à compter de cette année, les entreprises régies par la Loi canadienne sur les sociétés par actions doivent communiquer la composition de leur conseil d’administration, à savoir le nombre de femmes, de membres des minorités visibles, d’Autochtones et de personnes handicapées.

« J’ai hâte de lire ces divulgations, déclare Andrew au Financial Post. Nous pourrons ainsi savoir si l’ajout de femmes à des postes de direction au cours des dernières années a eu des répercussions sur les émetteurs émergents, et nous obtiendrons aussi des données sur d’autres critères de diversité qui n’ont pas été divulguées par le passé. »

Andrew précise également qu’il est un fervent partisan du principe « se conformer ou s’expliquer » en vigueur au Canada. Il affirme que ce principe « peut favoriser le changement tout en évitant le risque de conséquences inattendues posé par des règles plus strictes en matière de conformité », comme c’est le cas ailleurs.

« Par contre, précise Andrew au Financial Post, je suis d’avis que pour accélérer le changement, il faudrait imposer un quota minimal au sein du conseil d’administration des sociétés inscrites à la cote de la TSX, soit au moins une femme pour tout conseil qui est composé d’au moins quatre administrateurs.

Vous pouvez consulter le rapport Pratiques de divulgation en matière de diversité 2019 d’Osler, cosigné par Andrew, qui dresse un portrait de la représentation des femmes au sein des rôles de leadership dans les entreprises canadiennes.    

Pour en apprendre davantage sur l’étude réalisée par l’Université de Toronto, veuillez lire l’article de Barbara Schecter, Diverse boards tied to fewer « irregularities, » Canadian study finds, paru dans le Financial Post.

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Andrew MacDougall

Associé, Droit des sociétés, Toronto