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Les entreprises de la TSX toujours à la traîne sur le plan de la mixité et ne fixeront pas de cibles – CIM Magazine

27 Oct 2017 3 MIN DE LECTURE
Professionnel(s) mentionné(s)
Andrew MacDougall

Associé, Droit des sociétés, Toronto

Les entreprises inscrites à la TSX tardent désespérément à nommer des femmes aux conseils d’administration et aux postes de dirigeant, selon les déclarations d’Andrew MacDougall, associé d’Osler, au CIM Magazine. Dans son article, l’auteure Kelsey Rolfe fait mention du troisième rapport annuel d’Osler, Pratiques de divulgation en matière de diversité : Femmes exerçant des rôles de leadership dans les entreprises inscrites à la cote de la TSX (le Rapport sur les pratiques de divulgation en matière de diversité), qui donne un aperçu de la représentation des femmes aux conseils d’administration et aux postes de direction d’entreprises inscrites à la TSX, autres que les sociétés d’investissement à capital fixe ou les fonds négociables en bourse. Le Rapport d’Osler révèle qu’il y a eu certes des progrès, mais qu’il reste tant à faire sur plusieurs plans avant que les entreprises canadiennes ne soient au même diapason que les sociétés internationales qui ont fait de la mixité hommes-femmes une priorité chez leurs dirigeants et conseils d’administration. M. MacDougall, coauteur du Rapport sur les pratiques de divulgation en matière de mixité et associé au groupe de pratique en droit des sociétés d’Osler, affirme que l’on doit en faire plus en matière de mixité sur les conseils d’administration.

« Nous avançons désespérément lentement, a déclaré M. MacDougall au CIM Magazine. Je crois que c’est un fait que les entreprises n’accueillent pas suffisamment de femmes à leurs conseils pour que l’on puisse constater un changement de cap dans l’immédiat. »

Osler a recensé les divulgations faites par les entreprises inscrites à la TSX (700) en 2017 et les a comparées à celles des deux dernières années dans le cadre du Rapport. Ces divulgations, imposées par le Règlement 58 -101, doivent faire état de la représentation des femmes sur les conseils d’administration et aux postes de direction.

Dans l’article de CIM Magazine, M. MacDougall souligne qu’un rapport publié par la Commission de valeurs mobilières de l’Ontario révèle que seul un quart des sièges vacants aux conseils d’administration ont été pourvus par des femmes. « Il faudrait augmenter de façon significative le nombre de femmes aux conseils d’administration lorsque l’occasion se présente », a-t-il dit au CIM Magazine.

Le Rapport sur les pratiques de divulgation en matière de diversité signale également que parmi les entreprises ayant fait savoir si elles s’étaient fixé des cibles officielles de mixité hommes-femmes, seulement 12 % ont donné une réponse affirmative en 2017. M. MacDougall affirme que les entreprises se doivent de fixer des objectifs pour amorcer le changement.

D’ailleurs, il ajoute : « Définir un objectif ou une cible est d’une importance capitale, parce que si vous ne le faites, vous ne l’atteindrez jamais ». Il soutient que la méritocratie a « longtemps été utilisée pour justifier l’inaction. Il y a des candidates hautement qualifiées pour les postes de dirigeant qui passeraient haut la main tous les tests de méritocratie. »

Pour plus de renseignements, veuillez lire l’article de Kelsey Rolfe, TSX companies lag on board diversity, will not adopt targets: report (en anglais seulement), dans le CIM Magazine, ou télécharger « Pratiques de divulgation en matière de diversité : Femmes exerçant des rôles de leadership dans les entreprises inscrites à la cote de la TSX d’Osler.

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Andrew MacDougall

Associé, Droit des sociétés, Toronto