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Associé, Sociétés émergentes et à forte croissance, Toronto
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L’année 2024 a été « l’année de la mégatransaction », selon la quatrième édition annuelle du Rapport sur les éléments clés d’une opération : financements par capital de risque d’Osler, près des deux tiers des capitaux investis couverts par le rapport se rapportant à des opérations de plus de 50 millions de dollars. L’un des facteurs à l’origine de cette tendance est le retour des investisseurs en capital de croissance ultérieure vers des entreprises établies et génératrices de revenus.
Parmi les transactions les plus importantes en 2024, citons le tour de financement de série F de Clio, de 900 millions de dollars, et le tour de financement de série D de Cohere, de 500 millions de dollars.
Michael Grantmyre, associé au sein du groupe Sociétés émergentes et à forte croissance d’Osler et coauteur du rapport, explique à Canadian Lawyer que ces résultats remettent en question une croyance répandue parmi les fondateurs d’entreprises au Canada, à savoir qu’ils devraient plutôt démarrer leurs entreprises aux États-Unis.
« Vous pouvez créer des entreprises mondiales au Canada, bénéficier de tous les avantages qui en découlent et créer des emplois ici… Le Canada est vraiment en train de mûrir en ce qui concerne l’écosystème des entreprises technologiques », dit-il.
Alors que les taux d’intérêt élevés se sont répercutés sur l’environnement du financement en capital de risque l’année dernière, les investisseurs sont confrontés depuis le début de l’année à des incertitudes géopolitiques, notamment en ce qui concerne le commerce et les droits de douane, qui rendent les évaluations encore plus difficiles.
Ryan Unruch, un autre associé du groupe Sociétés émergentes et à forte croissance d’Osler et coauteur du rapport, affirme que les activités de financement de début de croissance restent vigoureuses malgré la nouvelle conjoncture.
En partie grâce à la présence accrue d’investisseurs américains dans l’écosystème canadien du capital de risque, ajoute-t-il, le paysage local commence à se rapprocher de celui de la Silicon Valley en ce qui concerne l’évaluation des entreprises et les pratiques liées à la conclusion des transactions.
« Nous convergeons avec le temps et je pense que cette tendance va se poursuivre. »
Vous pouvez lire l’intégralité de l’article, intitulé « ‘Mega deals’ return as Canadian VC market stabilizes in 2024: Osler report » (en anglais seulement), sur le site Web de Canadian Lawyer.
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