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Associé, Droit des sociétés, Toronto
Si la communication d’informations sur les problèmes environnementaux auxquels elles sont confrontées devient un exercice nécessaire pour les entreprises canadiennes qui espèrent attirer des investissements, la portée et le degré de cette communication d’informations n’ont pas encore été normalisés, ce qui rend cet exercice complexe et souvent frustrant, tant pour les entreprises que pour les investisseurs. Bien que les entreprises présentent les rapports requis, le manque de cohérence jette un doute sur l’utilité des informations fournies. Dans un récent article de fond du Globe and Mail, les journalistes Jeffrey Jones, David Milstead, Mark Rendell et Kathryn Blaze Baum se sont penchés sur la question de la communication d’informations sur les risques climatiques, y compris le sujet plus large de la publication d’informations sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) qui devient de plus en plus pertinent. Comme le soulignent les auteurs, une bonne communication de l’information est essentielle pour que les entreprises arrivent à convaincre les investisseurs qu’elles agissent de manière responsable et atténuent leur exposition aux risques futurs.
L’un des nombreux spécialistes que les auteurs ont interrogés pour rédiger le contenu de cet article complet est Andrew MacDougall, associé chez Osler. Andrew, qui est un expert en matière de communication d’informations sur les risques climatiques des entreprises, explique que l’une des plus grandes difficultés auxquelles les entreprises sont confrontées est de savoir quelles informations elles doivent fournir.
[traduction] « Lorsque nous avons des conversations avec nos clients », dit Andrew, c’est le défi le plus difficile à relever, car il existe une multitude de normes en matière de communication d’informations; et ces normes ne demandent pas toutes la même information et n’adoptent pas non plus la même approche en matière de communication de l’information ».
Les auteurs poursuivent en examinant les différentes normes de communication d’informations actuellement utilisées par les entreprises ainsi que l’évaluation faite par les investisseurs institutionnels de la qualité de l’information qu’ils reçoivent. Enfin, l’article suggère que la réglementation gouvernementale pourrait mettre un terme à ces incohérences.
Si vous êtes abonné au Globe and Mail, vous pouvez en apprendre davantage en lisant dans son intégralité l’article intitulé « Despite avalanche of corporate reports on climate change, investors still can’t tell who’s helping and who isn’t » (en anglais seulement) publié le 26 septembre 2020.
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