La cause bénévole
Lorsqu’un incendie a détruit un théâtre fort aimé de l’est de Toronto l’automne dernier, le vieil adage « que le spectacle continue » a incité ses directeurs artistiques et ses adeptes à trouver de nouveaux locaux le plus rapidement possible.
Situé sur l’avenue Danforth, le théâtre Coal Mine, doté d’une salle de 80 sièges, est bien connu pour ses productions qui affichent régulièrement complet. À but non lucratif, le théâtre est dirigé par les codirecteurs artistiques Diana Bentley et Ted Dykstra, tous deux bien connus de la communauté artistique canadienne. Le théâtre et ses productions sont devenus un refuge pour de nombreux comédiens et de nombreuses comédiennes de premier plan au Canada.
L’incendie s’est produit peu avant que la compagnie théâtrale ne s’apprête à lancer sa huitième saison. Le feu a gravement endommagé le hall et la façade du théâtre, mais heureusement personne n’a été blessé. L’eau a détruit les loges des artistes et tout ce qui se trouvait au rez-de-chaussée.
Le lien avec les mandats bénévoles d’Osler
Brett Ledger, associé à la retraite d’Osler et ancien chef du groupe Litige, est membre du conseil d’administration du théâtre Coal Mine. Il a reçu un appel le jour de l’incendie.
« Les pompiers ont réussi à maîtriser l’incendie et à l’éteindre, limitant son rayon d’action aux locaux du théâtre, mais le feu a ravagé le hall d’entrée et détruit les loges des artistes, de sorte que le théâtre n’était plus utilisable », explique-t-il.
Conscient que le théâtre aurait besoin d’aide pour gérer les questions d’assurance à la suite de l’incendie et pour négocier un bail pour son nouveau domicile, Brett a demandé au Comité sur les mandats bénévoles d’Osler de se charger du travail.
« Avec la COVID, les trois dernières années ont été difficiles pour le théâtre », explique Brett. « Mais, l’année dernière, la saison que nous avons montée, bien qu’incomplète, a été très réussie, recueillant les éloges de la critique. Puis est arrivé l’incendie. »
Le principal défi à relever consistait à régler le bail afférent aux anciens locaux, à trouver de nouveaux locaux et à négocier un bail pour le nouvel immeuble sur l’avenue Danforth.
« J’ai appelé Laura Fric, du groupe Litige d’Osler, qui m’a dit que nous devions d’abord régler la question du bail. J’avais déjà exécuté des mandats bénévoles lorsque j’étais chez Osler et je connaissais donc bien le programme. J’ai demandé à Laura si le cabinet accepterait de s’en charger dans le cadre de ce programme », raconte Brett.
C’est à ce moment que Matthew Ritchie, sociétaire du groupe Immobilier du cabinet, est venu à la rescousse. Il a donné des conseils sur le bail et s’est occupé d’autres complications liées à l’incendie.
Dès octobre, les dirigeants du Coal Mine avaient trouvé un nouveau domicile pour le théâtre, à proximité de son ancien emplacement sur l’avenue Danforth.
En collaboration avec Matthew, Ted et Diana ont négocié le bail pour le nouveau domicile du théâtre, qui se trouve à être dans un bâtiment qui, anciennement, abritait une banque.
« Matt avait une excellente vue d’ensemble de toutes les questions. Il a pu les régler de manière efficace et efficiente », dit Brett. « Je peux dire que, sans Matt, nous n’aurions pas été en mesure de rouvrir au début du mois de février. »
Un nouveau domicile et un nouveau bail pour le théâtre
« C’est formidable que le cabinet puisse offrir ces services et nous aider à offrir du théâtre aux 100 000 personnes qui se rendent à pied à nos spectacles sur l’avenue Danforth. C’est devenu une institution. Sans exagérer, Matt et Osler l’ont aidé à rester en vie », confie Ted. « Avec beaucoup de grâce, nous allons nous en sortir, et Toronto aura son tout nouvel espace théâtral. »
En février, le théâtre rouvre ses portes au 2076, avenue Danforth, à l’angle des rues Danforth et Woodbine, avec la première production de la saison, Yerma, mise en scène par Diana et mettant en vedette l’actrice de télévision acclamée Sarah Gadon (vedette d’Alias Grace), suivie de The Sound Inside avec des avant-premières le 7 mai 2023. Le nouveau théâtre offrira des commodités supplémentaires, notamment des sièges pour environ 120 spectateurs, de nouveaux fauteuils et une configuration de sièges favorisant davantage la détente.
« Nous avions besoin d’un certain niveau de représentation, mais nous n’aurions certainement pas pu nous le permettre dans le feu de l’action », explique Ted. « Nous avons dû trouver une solution très rapidement et agir vite pour conclure ce bail et le faire à temps pour construire les locaux et ouvrir le 9 février, ce qui était une tâche impossible au départ, mais si nous n’avions pas signé le bail en temps voulu, nous n’aurions pas eu de saison. Maintenant, nous offrons trois des quatre spectacles prévus, ce qui est formidable. »