1er décembre 2010
Julius Melnitzer, Financial Post
Les heures s’égrènent lentement lorsque vous retenez votre souffle dans l’espoir que quelque chose se produise.
Il s’agit de l’explication la plus plausible pour justifier le léger climat d’inquiétude et de cynisme qui semble régner sur le marché des partenariats public-privé (PPP), tout particulièrement en Ontario.
« La fin de l’année 2010 marque la fin du dernier plan PPP quinquennal de l’Ontario. Le nouveau plan d’une durée de dix ans ne sera annoncé que l’année prochaine », dit Tobor Emakpor, avocat au sein du bureau de Toronto du cabinet Osler Hoskin & Harcourt S.E.N.C.R.L./s.r.l. « Contrairement aux dernières années, nous ne pouvons pas connaître avec autant de certitude le nombre de projets qui seront lancés. »
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Toujours est-il que chaque province et territoire du Canada, à l’exception de la Saskatchewan, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest, a au moins un projet PPP en route – même le minuscule territoire du Nunavut… En résumé, l’avenir des PPP continue de sembler prometteur pour les grands cabinets d’avocats canadiens. La plupart d’entre eux ont d’ailleurs investi considérablement dans les pratiques en matière d’infrastructures et de PPP.
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Les résultats d’un sondage anecdotique suggèrent que les cabinets qui ont emboîté le pas au tout début [c’est le cas notamment du cabinet Osler] figurent en tête de peloton.