15 avril 2016
Les cabinets d’avocats tentent de réduire l’écart entre les générations X à Z. Selon une étude, moins de 5 % des associés directeurs des cabinets d’avocats appartiennent à la génération X. Sandra Rubin a signé un article dans Lexpert Magazine portant notamment sur l’importance de tenir compte du changement de génération au sein des cabinets et de modifier les façons de faire. Osler est du même avis et s’efforce de modifier ses pratiques commerciales. Dale Ponder, associée directrice et chef de la direction du cabinet Osler précise que : « l’une des démarches du cabinet consiste à recruter un mentor à temps plein qui conseille nos gens – des étudiants aux sociétaires – au sujet de la réalisation d’une carrière couronnée de succès et du perfectionnement des compétences ».
Les cabinets d’avocats font face au problème lié aux attentes des membres de la génération X à l’égard des promotions. Ils s’attendent à gravir les échelons plus rapidement que ne l’ont fait leurs homologues plus âgés. Lorsque leurs attentes ne sont pas comblées, ils obtiennent un poste au sein de l’une des entreprises de Fortune 100 ou d’une société inscrite au NASDAQ où ils ont quatre fois plus de chance de décrocher un poste de direction.
La manière de travailler évolue. Sandra Rubin mentionne que l’arrivée des X et de la génération du millénaire sur le marché du travail incite certaines entreprises à modifier leur environnement. Leur venue favorise également un environnement de travail empreint de collaboration, chaque génération travaillant et apprenant différemment.
« Ils sont plus technophiles que ne l’étaient les générations précédentes », ajoute Dale Ponder. « La technologie a toujours fait partie de leur vie, et c’est ainsi qu’ils apprennent. Bien souvent, ils souhaitent bénéficier de plus de souplesse et pouvoir travailler partout. Un point c’est tout ».
Si vous souscrivez un abonnement au Lexpert Magazine en ligne, vous pourrez lire dans son intégralité l’article « Generation gaps » de Sandra Rubin, publié en avril 2016.