L’étonnante disparition des sociétés ouvertes canadiennes – Financial Post

Jeremy Fraiberg

30 mai 2016

Selon un article de Drew Hasselback, paru récemment dans le Financial Post, le nombre de sociétés ouvertes canadiennes a chuté de 17 % depuis 2007. Voulant déterminer la cause de cette baisse constante, M. Hasselback a consulté de nombreux experts du marché, dont Jeremy Fraiberg, associé et coprésident du groupe Fusions et acquisitions chez Osler. Les experts conviennent qu’il n’y a pas de cause unique, mais plutôt un mélange de facteurs, dont le coût de la conformité réglementaire des sociétés ouvertes – surtout pour les sociétés canadiennes inscrites en bourse aux États-Unis et au Canada ou dont les activités sont transfrontalières.

« Le fardeau des coûts s’est accru au fil du temps, explique Me Fraiberg dans l’article. Depuis Sarbanes-Oxley, il y a eu un resserrement des contrôles à l’égard des sociétés ouvertes. Ultimement, ça peut être une bonne chose. Par contre, lorsqu’on hausse le coût de quelque chose, une baisse de la demande, tout aussi importante, peut suivre. C’est ça l’économie. »

Un professeur en droit de l’Université de Calgary est d’avis que la situation pourrait causer des maux de tête aux organismes canadiens de réglementation des valeurs mobilières qui, selon lui, misent trop sur les problèmes de gouvernance et pas assez sur les raisons qui expliquent cette diminution du nombre de sociétés qui choisissent de s’inscrire en Bourse. Ils tirent la sonnette d’alarme : « c’est comme s’ils dirigeaient un bateau qui prend l’eau très rapidement ».

Lisez l’article intégral de Drew Hasselback, The amazing disappearance of the Canadian Public Company, publié le 30 mai 2016 dans le Financial Post.