Le Canada contre-attaque — The Globe and Mail

22 septembre 2016

Dix ans après s’être inquiété du fait que l’économie canadienne était assaillie par des influences étrangères en raison des prises de contrôle d’entreprises, les sociétés canadiennes ont réalisé un nombre sans précédent de fusions et acquisitions, selon l’article Report on Business publié dans The Globe and Mail. Dans l’article, Ian McGugan et Barrie McKenna expliquent en détail les raisons de l’augmentation récente du nombre d’investissements étrangers réalisés par des entreprises canadiennes — scénario à l’opposé de ce qui s’est déroulé il y a dix ans — et examinent les risques et les avantages qui s’y rattachent tant du point de vue des entreprises canadiennes que de celui des entreprises étrangères.

Selon l’article, bien que le nombre de placements directs canadiens à l’étranger ait atteint des niveaux inégalés l’an dernier, la perception selon laquelle l’idée de « mégaopération » s’applique seulement aux acheteurs étrangers d’entreprises canadiennes et non le contraire, est toujours bien vivante. Robert Yalden, cochef de la pratique nationale du droit des fusions et acquisitions d'Osler, qualifie cette perception erronnée de « paradoxe des fusions et acquisitions canadiennes ».

« Un grand nombre de personnes qui prennent part à des débats sur la politique publique craignent que le Canada soit désavantagé ou perde bien plus que sa juste part des sièges sociaux », souligne Robert Yalden au quotidien The Globe and Mail. « Cependant, d’année en année, les entreprises canadiennes font des acquisitions à l’étranger à un rythme et à un volume en dollars qui dépassent constamment l’activité entrante. »

Les auteurs de l’article expliquent ensuite le récent penchant au Canada pour les mégaopérations et pèsent le pour et le contre de ces types de placements.

Nous vous invitons à vous abonner à la version électronique du Globe and Mail afin de lire, dans son intégralité, l’article d’Ian McGugan et de Barrie McKenna, intitulé Canada Strikes Back, publié dans le cahier Report on Business du quotidien The Globe and Mail.