Le droit de participation à l’investissement dans des fonds de capital d’investissement privé est là pour rester

7 décembre 2016

Alors que le volume des opérations est à la baisse dans le secteur du capital d’investissement privé, les coinvestissements dans les fonds de capital d’investissement privé pourraient être en hausse, selon un article rédigé par Mary Abbott et John Groenewegen, associés du cabinet Osler, publié dans The PE Hub Network. Dans l’article en question, Mary Abbott, associée du groupe de pratique du droit des sociétés, et John Groenewegen, cochef du groupe de pratique en investissement privé, expliquent pourquoi la tendance des coinvestissements gagne du terrain dans le secteur du capital d’investissement privé.

« Que cela signifie-t-il lorsque votre client investisseur devient votre compétiteur? Pour ce qui est de la plupart des fonds, cette situation indique qu’il faut continuer d’accorder le droit de coinvestissement (assorti de frais moins élevés) dans l’espoir que les grandes sociétés en commandite décideront de ne pas investir directement, mais d’agir plutôt à titre de coinvestisseurs », expliquent Mary Abbott et John Groenewegen à The PE Hub Network

« Le refus de leur accorder le droit de participation à l’investissement, à la structure ou aux coûts d’une manière qui ne serait pas conforme au marché pourrait faire en sorte que ces sociétés en commandite financièrement avantagées retirent leur investissement dans le fonds. »

Mary Abbott et John Groenewegen expliquent ensuite en détail pourquoi les sociétés en commandite et les sociétés en nom collectif pourraient bénéficier du droit de participation à l'investissement.

« La participation à l’investissement de grandes institutions offre aux fonds de capital d’investissement la possibilité d’effectuer des opérations importantes sans devoir faire appel à des investisseurs autres que ceux de leur groupe pour obtenir des capitaux de tiers » précisent Mary Abbott et John Groenewegen à The PE Hub Network. « Dans un monde où le volume des opérations est à la baisse, le capital engagé et la capacité de se présenter munis d’un chèque important peuvent changer la donne. »

« Du point de vue des sociétés en commandite, les coinvestissements peuvent contribuer à augmenter les possibilités d’accroître les rendements d’une façon plus méthodique et au moyen d’honoraires plus favorables. Pour certaines sociétés, plus particulièrement celles qui mettent sur pied leurs propres équipes d’investissement internes, les coinvestissements offrent la possibilité d’investir avec des sociétés en commandite expérimentées, et peuvent leur permettre d’acquérir de l’expérience dans des disciplines étroitement liées à l’investissement.

« Étant donné tous ces éléments positifs, il est difficile d’imaginer que la tendance des coinvestissements ralentira dans un proche avenir. »

Nous vous invitons à lire, dans son intégralité, l’article de Mary Abbott et de John Groenewegen, intitulé « Co-investment rights in private equity funds: Here to stay, publié dansThe PE Hub Network.