Le nouveau cadre supérieur : Comment la gestion des fusions d’entreprise se compare à une rencontre amoureuse — The Globe and Mail

12 octobre 2016

Les aspects techniques des fusions d'entreprise complexes sont essentiels à la réussite des opérations, mais les compétences des dirigeants à intégrer les cultures d'entreprise le sont tout autant, selon un article paru dans The Globe and Mail. Dans son article, Chris Atchison explore la relation entre les fusions d'entreprise réussies et la promotion d'une culture favorable en milieu de travail, particulièrement au cours des périodes d'ajustement important. L'article compare les fusions d'entreprise à une rencontre amoureuse, dans le sens que les parties en cause doivent maintenir une relation symbiotique. Voilà pourquoi posséder un solide sens des affaires ne représente qu'une partie de l'équation, estime M. Robert Yalden, un associé du groupe de pratique du droit des sociétés d'Osler.

« Il ne faut jamais sous-estimer l’importance d’entretenir une bonne relation, puisqu’il se produit des choses durant le processus de diligence raisonnable qui peuvent déranger l’acheteur », a dit M. Yalden à The Globe and Mail. « Si l’équipe qui dirige l’opération entretient une solide relation avec l’équipe de direction de l’entreprise visée par l’acquisition, le déroulement de l’opération et comment les choses fonctionnent par la suite deviennent extrêmement importants. »

M. Yalden souligne également l’importance pour toutes les parties en cause d’aborder l’acquisition en se considérant comme des égaux, et de contrôler leurs émotions pendant qu’elles évaluent l’opération. Il croit de plus à l’importance pour les parties en cause de conserver et de renforcer les aspects les plus favorables des cultures de chaque société afin de tirer profit des synergies qui peuvent déjà exister, et ainsi d’éviter des maux de tête.

« J’ai été témoin d’opérations qui ont très mal viré, pas parce que l’entreprise n’était pas bonne, mais parce que son personnel ne pouvait pas s’adapter à ce qui lui était demandé, explique M. Yalden à The Globe and Mail. Alors, si vous perdez les gens qui ont les connaissances institutionnelles de l’entreprise dont vous faites l’acquisition, cela pourrait être un problème. »

M. Yalden estime également que les meilleurs leaders sont ceux qui comprennent comment soutenir les employés au cours des périodes transitoires.

Pour plus de renseignements, veuillez lire l'intégrale de l'article de Chris Atchison, intitulé « The new executive: How managing mergers is like dating » paru dans The Globe and Mail.