Jeremy Fraiberg
10 février 2016
Selon l’article de Janet Guttsman publié dans le magazine Canadian Lawyer, il y aura encore cette année beaucoup de mouvement du côté des sociétés canadiennes des secteurs des mines et de l’énergie, alors que des sociétés en difficulté chercheront à vendre ou à fusionner pour survivre. Le changement de gouvernement et la modification des règles applicables aux prises de contrôle non sollicitées devraient aussi avoir un rôle intéressant à jouer sur un marché des fusions et acquisitions déjà plutôt complexe.
Jeremy Fraiberg, coprésident du groupe Fusions et acquisitions d'Osler, abonde en ce sens et note également que la faiblesse du dollar canadien augmentera certainement l’intérêt des investisseurs étrangers.
Fraiberg observe [traduction] : « je crois que le marché canadien des fusions et acquisitions reflète assez souvent la vigueur de ces secteurs clés [mines et énergie], mais d'autres secteurs peuvent certainement être forts et vous pourriez voir la faiblesse du dollar canadien attirer des soumissionnaires étrangers. »
Il ajoute : « les mines, le pétrole et le gaz sont des secteurs que je crois qu'on pourrait s’attendre à voir bouger, quoique les produits de base éprouvent des difficultés. Les forts acquerront peut-être les faibles, ou d’autres fusionneront pour créer des synergies. »
Les nouvelles règles applicables aux prises de contrôle non sollicitées au Canada accorderont dorénavant à la société visée un délai fixe de 120 jours afin d’étudier des solutions de rechange à une offre d’achat hostile, plutôt que d’attendre que l'organisme de réglementation des valeurs mobilières de la province ne rende une décision. Bien que le nouveau gouvernement fédéral ait annoncé son intention d’adopter une approche en faveur des entreprises, on ne sait pas encore exactement comment il traitera les offres publiques d'achat visant des sociétés canadiennes jugées importantes pour le Canada.
Lisez l’article intégral de Janet Guttsman, « Look for mergers uptick in 2016 », paru dans l'édition du 1er février 2016 du magazine Canadian Lawyer.