On peut encore en faire beaucoup avec un huard plus faible — Listed

Emmanuel Pressman

16 décembre 2016

La poussée record des activités de fusion et acquisition hors du Canada par des sociétés canadiennes en 2016 est également de bon augure pour l’économie intérieure canadienne, explique Emmanuel Pressman, associé d’Osler spécialisé en fusions et acquisitions, dans un article de Listed. Dans cet article, l’auteur Jim Middlemiss examine la récente vague massive d’opérations de fusion et acquisition réalisées à l’étranger par des sociétés canadiennes, tout en ventilant les retombées de ces transactions. M. Pressman, président du groupe de pratique du droit des sociétés d’Osler, explique comment cette activité à l’étranger aide à bien positionner les sociétés canadiennes à l’échelle mondiale.

[traduction] « Ces transactions massives de milliards de dollars à l’étranger créent des champions mondiaux établis au Canada », dit-il à Listed. « C’est bon pour l’économie intérieure du Canada et c’est bon pour le positionnement mondial du Canada. »

L’article examine également comment cette tendance de fusions et acquisitions à l’étranger masque ce qui a en fait été une année stable pour les transactions au pays également, lesquelles ne peuvent que croître, selon M. Pressman.

« Les marchés sont mûrs pour un excès d’activité transfrontalière entrante, surtout si le marché canadien ralentit et que le marché américain prend de la vitesse », dit-il à Listed.

Il affirme que le Canada est une destination attrayante pour le capital étranger en raison de divers facteurs, dont « l’environnement de faibles taux d’intérêt, un crédit largement accessible, la reprise du marché des produits de base et un faible dollar canadien. »

L’article aborde également le fait que les transactions sur le marché intermédiaire ont plutôt dominé en 2016 et que les capitaux privés ont joué un rôle clé dans de nombreuses transactions.

« Beaucoup d’argent se livre concurrence pour des transactions », explique M. Pressman. « Vous avez beaucoup de capitaux dans les caisses de retraite, des capitaux privés, des sociétés d’acquisition à vocation spécifique (SAVS) et dans le bilan de stratégistes, et tous sont en quête des mêmes transactions. Nous avons plus de clients qui participent à des encans que je n’en avais vus depuis très longtemps. »

Pour en savoir plus, lisez l'article intitulé « A lower loonie still goes a long way » [PDF] par Jim Middlemiss, dans l'édition hiver 2016 de Listed (en anglais seulement).