Emmanuel Pressman
4 octobre 2016
Drew Hasselback, rédacteur en chef du Legal Post, a animé dernièrement une table ronde portant sur des sujets d’actualité liés aux fusions et acquisitions et regroupant six avocats de renom, dont Manny Pressman, associé chez Osler. La transcription de l’entretien révèle que le plus gros problème lors de la présentation d’offres publiques d’achat n’est plus de convaincre le conseil d’administration et les actionnaires de la société ciblée, mais plutôt de gérer les incidences accrues de la réglementation.
Au sujet des tendances pour 2016, M. Pressman explique que le marché « est témoin de structures intéressantes conçues pour parer les risques liés à la réglementation. Par exemple, l’opération Couche-Tard-CST s’accompagnait de l’entente conditionnelle secondaire prévoyant la vente d’actifs canadiens à Parkland Fuel Corp. Aussi, Bell a acquis MTS, mais a accepté de vendre le tiers des abonnements au service sans fil postpayé à Telus. »
Lorsque la discussion s’est portée sur l’importance, pour un conseil d’administration, de promouvoir une opération auprès d’une collectivité, M. Pressman a émis le commentaire suivant : « L’un des plus grands défis est de faire comprendre aux clients qu’il est essentiel de disposer d’une stratégie rigoureuse de relations gouvernementales, de relations publiques et d’intervention auprès des parties intéressées avant d’effectuer une annonce. C’est indispensable. »
Veuillez lire la transcription (en anglais) de la table ronde animée par Drew Hasselback intitulée « 2016 Legal Post Round Table: Regulatory risk is the growing roadblock for Canadian takeover deals » dans l'édition du 28 septembre 2016 du Financial Post.