Article du magazine Listed intitulé « Drawing the line on diversity »

Andrew MacDougall

Le 13 décembre 2017

Selon un article publié dans Listed, Andrew MacDougall, associé chez Osler, a affirmé que le nombre insuffisant de sièges vacants aux conseils d’administration pourvus par des femmes au cours de la dernière année était une « immense déception ». Dans son article, l’auteure Mai Nguyen examine l’état de la mixité aux postes de direction d’entreprises et au sein des conseils d’administration des sociétés inscrites à la Bourse de Toronto (la cote de la TSX). L’article explique comment la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) songe à établir des cibles obligatoires quant au nombre d’administratrices dans ses conseils. Il explique également le fait que, sur les 505 sièges vacants des conseils d’administration qui ont été pourvus l’an dernier, seulement 26 % l’ont été par des femmes. Associé au groupe de gouvernance d’entreprise d’Osler et coauteur du rapport Pratiques de divulgation en matière de diversité 2017 : femmes exerçant de rôles de leadership dans les entreprises inscrites à la cote de la TSX (le Rapport sur les pratiques de divulgation en matière de diversité) d’Osler, M. MacDougall affirme que le changement est extrêmement lent.

« Le pourcentage [de nominations de femmes] n’est pas encore assez élevé pour produire un changement significatif », a déclaré M. MacDougall à Listed.

Il souligne également que le nombre de sièges à pourvoir au sein des conseils d’administration (505) discrédite l’une des principales raisons invoquées par les sociétés pour expliquer le manque de mixité, soit l’insuffisance de sièges disponibles. Le Rapport sur les pratiques de divulgation en matière de diversité d’Osler a aussi révélé, entre autres, que la majorité des sociétés cotées en bourse (88 %) n’ont pas fixé de cibles susceptibles d’accroître le nombre de femmes dans leurs conseils d’administration.

Puisqu’on parle maintenant de mettre en place des quotas, selon l’article de Listed, M. MacDougall explique quelles seraient les conséquences.

« Les sociétés qui ont établi des quotas ont fini par les regretter, a indiqué M. MacDougall à Listed. Ils permettent de surmonter l’obstacle que constitue un conseil d’administration uniquement composé d’hommes, mais si vous remplaciez un pourcentage élevé de membres du conseil en même temps, cela pourrait avoir des effets défavorables sur la prise de décision en raison d’une perte de continuité.

M. MacDougall soutient que les cibles sont une meilleure avenue.

Si vous n’avez pas de cible en tête, vous ne réussirez pas à l’atteindre », explique-t-il.

Pour plus d’information, consultez l’article de Mai Nguyen « Drawing the line on diversity » (en anglais seulement) publié dans Listed.