La renégociation de l’ALENA offre la possibilité de se diversifier – Legal Feeds

Le 14 août 2017

Riyaz Dattu, associé chez Osler, affirme, dans le blogue Legal Feeds, que l’ambiguïté qui entoure la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) pourrait se traduire par une occasion, pour les entreprises canadiennes, de diversifier leurs liens avec d’autres marchés internationaux. Le Canada pourrait également sortir « grandi » des pourparlers dans le cadre de l’ALENA, « après avoir conclu un accord commercial plus avantageux ». Dans l’article qu’elle a rédigé pour ce blogue, Gabrielle Giroday fait une analyse des pourparlers à venir dans le cadre de l’ALENA et relève les répercussions qu’ils pourraient avoir sur les entreprises canadiennes. M. Dattu, qui se spécialise en droit du commerce international et de l’investissement, indique que les négociations pourraient avoir des conséquences sur bon nombre de clients, notamment ceux qui fournissent des produits faisant partie de chaînes d’approvisionnement.

« Il serait bon que les entreprises se dotent d’un plan de secours, pour prévoir les contrecoups de négociations qui ne tourneraient pas en leur faveur, affirme M. Dattu dans le blogue Legal Feeds.

L’ALENA date de 23 ans, donc la chaîne d’approvisionnement de nombreux fabricants dépend de produits faisant partie de l’ALENA. »

M. Dattu ajoute, dans le blogue Legal Feeds, que les entreprises canadiennes peuvent tirer profit de cette période d’incertitude à l’aube du début des pourparlers dans le cadre de l’ALENA, et ce, « en se concentrant sur les initiatives et les exportations commerciales dans d’autres marchés, tout particulièrement ceux de l’Union européenne et de l’Asie. »

M. Dattu vient préciser que l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne entrera en vigueur le 21 septembre 2017.

« Il s’agit là d’une occasion en or... les avocats, ceux qui exercent le droit commercial en particulier, doivent indiquer à leurs clients de porter attention à d’autres marchés d’exportation. Dans cet ordre d’idées, l’AECG constitue une occasion parfaite pour les Canadiens de diversifier leurs activités commerciales avec d’autres partenaires que les États-Unis ».

M. Dattu poursuit en mentionnant que les entreprises canadiennes devraient réfléchir au rétablissement du Partenariat transpacifique sans la participation des États-Unis.

« Une fois de plus, les avocats se doivent de présenter cette possibilité à leurs clients, afin que ceux-ci diversifient leurs activités commerciales et fassent rayonner leur entreprise en Asie ».

Pour de plus amples renseignements, lisez l’article de Gabrielle Giroday (en anglais seulement) intitulé « NAFTA renegotiations offer chance to diversify » sur le blogue Legal Feeds, du site Canadian Lawyer & Law Times.