Les outils d’intelligence artificielle utilisés dans le cadre d’opérations de fusions et acquisitions au Canada font-ils l’objet d’un contrôle diligent? - Lexpert

Natalie Munroe

Le 13 septembre 2017

L’avènement de l’intelligence artificielle (IA) qui s’immisce dans le domaine du droit, a déclaré Me Natalie Munroe, chef, Osler à l’œuvre – Services transactionnels, à Lexpert, a fait en sorte que de trouver des façons novatrices de les utiliser est devenu le « nouveau fonds de commerce » des avocats. Dans son article, l’auteure Jean Cumming analyse la relation entre l’IA et le domaine du droit, et expose ces nouvelles technologies servant à simplifier l’offre de services juridiques. MMunroe, qui soutient l’initiative d’Osler d’accroître l’efficacité des services juridiques, explique en quoi le recours à ces nouvelles technologies peut créer des solutions rentables pour les clients du cabinet.

« Au groupe Osler à l’œuvre – Services transactionnels, nous avons une équipe qui recherche tous les jours de nouvelles façons de déployer des technologies intelligentes, a déclaré Me Munroe à Lexpert. Notre travail consiste à être novateur et curieux lorsque nous sommes à la recherche de nouvelles façons de faire les choses. Nous travaillons en étroite collaboration avec nos fournisseurs privilégiés afin d’adapter de nouvelles solutions pour nos clients. »

Me Munroe affirme qu’il ne faut pas être réfractaire à ces nouveaux outils. Osler les bonifie au moyen des plateformes d’Osler à l’œuvre, qui sont d’autant plus efficaces lorsqu’ils sont utilisés en parallèle avec les services offerts par des juriprofessionnels.

« L’utilisation judicieuse de la technologie est le nouveau fonds de commerce des avocats, a dit Me Munroe à Lexpert. Les technologies clé en main sans utilisateurs intelligents et clients proactifs ne sont pas viables et ne font pas partie de notre façon de faire chez Osler. La faille de ces technologies sophistiquées réside dans le fait que ce ne sont pas des solutions “clé en main” comme certains s’y attendent.

La maîtrise des logiciels est la solution. […] Les logiciels bonifient l’expertise en droit. Cela dit, en ce moment, ils ne peuvent pas remplacer le savoir-faire en droit appliquer aux enjeux complexes. »

Pour en savoir plus, lisez l’article de Jean Cumming intitulé Are AI tools actually being used in Canadian M&A due diligence? (Les outils d’intelligence artificielle utilisés dans le cadre d’opérations de fusions et acquisitions au Canada font-ils l’objet d’un contrôle diligent?) (en anglais), imbriqué dans l’article Artificial Intelligence: Due diligence 3.0 de Lexpert.