Machine readable — Lexpert

8 mai 2017

Les nouvelles technologies transforment la manière dont les cabinets d’avocats assurent leurs services juridiques, et l’automatisation de la gestion des contrats est l’un des secteurs du travail juridique qui évolue le plus rapidement, affirme Mara Nickerson, chef, Gestion de la connaissance, à Lexpert. Dans son article récent, l’auteur Anthony Davis explore la façon dont les technologies en droit bouleversent ce secteur. Mme Nickerson, qui dirige le déploiement de ces technologies chez Osler pour en accroître l’efficacité, dit que la gestion automatisée des documents est un type d’outil en train de se généraliser rapidement.

« Pour moi, les choses ont beaucoup changé depuis environ la dernière année, alors qu’il n’existait que quelques outils ou grandes sociétés – Contract Express, Exari, HotDocs – qui sont là depuis longtemps, de dire Mme Nickerson à Lexpert. Maintenant, à peu près tous les produits qui apparaissent dans le secteur juridique possèdent une composante de gestion automatisée des documents. Une telle composante devient partie intégrante de tout système. On la considère finalement comme essentielle à l’efficacité du processus juridique. »

Mme Nickerson affirme aussi que les outils de gestion automatisée des contrats deviennent tous plus conviviaux et s’intègrent de plus en plus dans la trame des services juridiques.

« Le dossier de décision a changé rapidement au point où investir dans ces outils [de gestion automatisée des contrats] en vaut la peine, de dire Mme Nickerson à Lexpert. Et ils ont beaucoup progressé depuis les dix dernières années. Ils ont évolué et sont devenus plus faciles à utiliser. Il est plus aisé de coder les documents. »

Toutefois, en dépit des avantages liés au déploiement de ces nouvelles technologies pour avocats – notamment l’abaissement des coûts des clients et l’augmentation de l’efficacité – Mme Nickerson précise qu’il faut effectuer un examen minutieux approprié au moyen de protocoles de gestion des risques avec l’utilisation d’outils semblables.

« Notre usage de ces outils en interne ne présente aucun risque différent par rapport à n’importe quel système de gestion des connaissances, déclare Mme Nickerson à Lexpert. Lorsque les avocats emploient les modèles précédents [pour la gestion automatisée des contrats], une note en gros caractères gras en haut de la demande leur indique de ne pas simplement remplir les vides! Il faut lire et s’assurer de personnaliser le document selon l’opération à effectuer. »

Lisez dans son intégralité l’article Machine Readable d’Anthony Davis sur le site de la revue Lexpert.