Réussir le test des sociétés de technologie financière — Canadian Lawyer

Le 27 février 2017

Les sociétés de technologie financière sont assujetties aux mêmes règles de conformité réglementaire financière que les sociétés de services financiers traditionnelles. Or, selon un article publié dans Canadian Lawyer, le cadre réglementaire actuel ne parvient pas à suivre l’évolution rapide des développements technologiques dans le secteur. Dans cet article, le journaliste Danny Bradbury examine comment certaines sociétés de technologie financière s’efforcent tant bien que mal de naviguer dans les méandres du cadre réglementaire « relativement inégal », qui, dans certains cas, les incite à établir des partenariats avec des sociétés de services financiers déjà établies. Ces partenariats peuvent parfois être une source de friction, selon Kashif Zaman, associé du groupe des services financiers d’Osler, qui conseille régulièrement des sociétés de technologie financière relativement à un large éventail de questions. Kashif Zaman y souligne que les banques ont une approche plus méthodique précisément pour cette raison.

« Aussi souple que vous souhaiteriez l’être, si vous êtes une grande entreprise, le cadre règlementaire vous impose certaines restrictions, précise Kashif Zaman à Canadian Lawyer. « Vous ne pouvez pas facilement changer de direction ni lancer de nouvelles initiatives dans une perspective de rapidité de mise en marché ou de plus-value sans en mesurer pleinement l’incidence sur d’autres secteurs de votre organisation ».

Wendy Gross, cochef du groupe du droit des technologies d’Osler, affirme pour sa part que les cabinets d’avocats doivent constamment réévaluer leur façon de travailler avec les sociétés de technologie financière dans ce secteur en constante évolution afin d’offrir la plus grande valeur possible à leurs clients.

« Nos rôles consistent à être d’abord et avant tout des conseillers stratégiques en mesure de  comprendre l’environnement technologique. Si vous ne possédez pas cette capacité, il vous sera alors très difficile de conseiller les clients », souligne Wendy Gross à Canadian Lawyer. « Il faut pouvoir sortir des sentiers battus, ne pas avoir la phobie de la feuille blanche. Il s’agit aussi de savoir comment vous pouvez établir des relations de manière créative. »

Pour en savoir davantage au sujet de la façon dont les sociétés de technologie financière bouleversent le secteur des services financiers, nous vous invitons à lire l’article de Danny Bradbury intitulé Passing the FinTech test, publié dans Canadian Lawyer.