Acclamez les rois des chaînes de blocs! – Canadian Lawyer

Le 2 avril 2018

Dans un article paru dans Canadian Lawyer, Jim Middlemiss – un blogueur régulier sur la profession juridique – parle de la popularité en hausse de la technologie des chaînes de blocs et des « cabinets d’avocats canadiens qui se ruent pour être reconnus dans le secteur florissant de la technologie des chaînes de blocs ». Il se demande s’il s’agit d’un simple « engouement » ou d’un domaine de pratique émergent qui continuera de prendre de l’ampleur. Il a consulté plusieurs avocats, dont Blair Wiley, associé en Droit des sociétés du bureau de Toronto d’Osler, responsable de l’équipe multidisciplinaire du cabinet qui offre des conseils sur les chaînes de blocs et les cryptomonnaies, en particulier à l’égard des questions réglementaires et de la mobilisation des capitaux.

Blair explique que la technologie « permet à différentes parties d’échanger de la valeur et de consigner des renseignements » dans un registre sécurisé « que personne ne détient ni ne contrôle » et il prédit qu’elle « changera la manière dont les sociétés interagissent ». Il ajoute toutefois que « se décrire comme un avocat spécialiste des chaînes de blocs est similaire à se décrire comme un avocat spécialiste d’Internet ». Pratiquer dans ce domaine exige plutôt des connaissances sur une vaste gamme de questions juridiques, de la propriété intellectuelle à la protection des renseignements personnels, en passant par les contrats et le financement.

Et le meilleur reste à venir, laisse-t-il entendre. « Certaines des utilisations les plus intéressantes et les plus poussées des chaînes de blocs n’ont pas encore été envisagées », ajoute-t-il, en référence à la possibilité que la technologie des chaînes de blocs bouleverse les réseaux sociaux contrôlés, tels Facebook et Google, puisque les promoteurs tentent de redonner aux particuliers le contrôle de l’utilisation et de la consignation des renseignements personnels.

« Il reste à voir s’ils y parviendront », ajoute-t-il.

Pour obtenir davantage de renseignements sur ce nouveau sujet, vous pouvez lire l’article intégral de Jim Middlemiss, intitulé « Hail, hail the blockchain kings! » (en anglais seulement) dans le numéro du 2 avril 2018 de Canadian Lawyer.