Forum : évolution des risques de corruption pour les institutions financières et les fonds d’investissement – Financier Worldwide Magazine

Le 22 juin 2018

Dans son rapport spécial de juillet 2018 sur les crimes de cols blancs, le Financier Worldwide Magazine anime une discussion sur l’évolution des risques de corruption pour les institutions financières (IF) et les fonds d’investissement. Parmi les panélistes qui participent au forum, on compte Sonja Pavic, sociétaire du secteur du litige d’Osler et membre de l’équipe la gestion des risques et réponse aux crises du cabinet. Cette discussion porte sur un éventail de sujets liés aux risques de corruption, depuis l’évolution au cours des dernières années jusqu’aux effets des examens réglementaires, en passant par les stratégies que les institutions financières et les fonds d’investissement devraient déployer pour cerner et réduire leur exposition à de tels risques. 

Sonja explique que « les risques d’exposition aux crimes financiers ont augmenté [au cours des dernières années] en raison d’un certain nombre de facteurs, dont les progrès technologiques et l’évolution des pratiques commerciales, ce qui pousse les IF et les fonds d’investissement à constamment actualiser leurs offres de produits et services en ligne. Ce contexte crée de nouvelles occasions pour les malfaiteurs qui exploitent et manipulent les processus, à une époque où les opérations en personne sont en déclin [...] Les IF courent des risques liés à la réglementation et à la réputation en raison de la surveillance et de l’activité connexes accrues. Elles font aussi l’objet d’un nombre plus grand d’enquêtes et de mesures d’application de la loi, et leur visibilité et leur risque d’atteinte à la réputation sont particulièrement élevés étant donné les médias sociaux et Internet. »

En réponse à une question sur les mesures anticorruption que les IF et les fonds d’investissement devraient prendre, Sonja soutient que « les entreprises doivent être proactives et aptes à réagir aux changements réglementaires et aux attentes en évolution de la clientèle. » Les contrôles, politiques et procédures anticorruption doivent tenir compte de la réalité actuelle et changeante du contexte réglementaire et juridique, tout en suivant la cadence rapide des changements technologiques et du contexte des affaires.

« Les pièges les plus courants, poursuit-elle, sont l’utilisation de modèles fondés sur les lois d’un seul territoire ou sur des politiques désuètes qui ne sont pas adaptées aux besoins particuliers d’une entreprise, le manque de clarté à l’égard des responsabilités en matière de conformité et de reddition de comptes, le non-respect des lois et politiques locales d’un territoire où une IF exerce des activités internationales, le manque de formation des employés relativement aux politiques, et le manque d’engagement du conseil d’administration et de la haute direction quant au déploiement et à la mise en œuvre du programme anticorruption. »

Lisez l’intégralité de la discussion intitulée « Forum: Evolving corruption risks for financial institutions and investment funds », dans l’édition de juillet 2018 du Financier Worldwide Magazine.