Le 10 septembre 2018
Alors que le président Trump demeure campé sur ses positions dans le cadre des renégociations de l’ALENA, des experts du commerce recommandent aux entreprises canadiennes de commencer à envisager l’échec des pourparlers entre le Canada et les États-Unis, ce qui pourrait se solder par le retrait des États-Unis de l’accord de libre-échange à la fin de septembre. Les journalistes Jacob M. Schlesinger et Paul Vieira ont analysé l’avancement des pourparlers et l’incidence des menaces de retrait proférées par le président Trump dans un article du Wall Street Journal. Les deux journalistes abordent les tactiques de négociation sous haute pression du président américain, ainsi que les défis que le premier ministre Justin Trudeau doit relever à l’échelle nationale, entre autres le verdict rendu récemment par la Cour d’appel fédérale qui vient annuler la construction de l’oléoduc de TransCanada. L’un des experts consultés par les auteurs pour commenter l’évolution des pourparlers de l’ALENA et la possibilité d’un échec des négociations est Peter Glossop, associé chez Osler, qui se spécialise en droit de l’investissement étranger.
« Même si ce scénario est encore peu probable à la lumière des défis politiques que l’échec des négociations implique pour M. Trump, qui a besoin de l’appui du Congrès pour mettre son plan à exécution, les entreprises canadiennes et américaines très avantagées par l’ALENA devraient faire preuve de prudence et planifier selon l’hypothèse d’un échec de l’ALENA », indique Peter.
Si vous êtes abonné au Wall Street Journal, vous pouvez lire l’article complet de Jacob M. Schlesinger et de Paul Vieira (en anglais seulement) intitulé « Trump to test high pressure negotiating style as U.S.-Canada NAFTA talks resume », paru le 3 septembre 2018.