Aucun progrès pour les femmes ou les minorités au niveau de la haute direction, selon les conclusions du rapport sur les pratiques de divulgation en matière de diversité — Canadian Lawyer

Le 14 octobre 2020

John Valley, associé d’Osler, a été interviewé par le magazine Canadian Lawyer pour discuter des conclusions du sixième rapport annuel exhaustif d’Osler, Pratiques de divulgation en matière de diversité 2020 — diversité et leadership au sein des sociétés ouvertes canadiennes (le « rapport »), dont la version anglaise a été publiée plus tôt en octobre. Le rapport a fait ressortir que la croissance de l’avancement des femmes dans les conseils d’administration est lente et continue, mais qu’aucun progrès n’a été réalisé pour les femmes dans les postes de la haute direction, que peu d’administrateurs appartiennent à des minorités visibles et qu’il y a un manque manifeste d’administrateurs autochtones ou qui sont des personnes handicapées. Le rapport couvre les pratiques de divulgation des sociétés inscrites à la cote de la TSX ainsi que celles des sociétés régies par la Loi canadienne sur les sociétés par actions (la « LCSA »), lesquelles sont assujetties, en vertu des modifications apportées à la LCSA, à de nouvelles exigences de divulgation en matière de diversité qui vont au-delà du genre. John, co-auteur du rapport et associé du groupe de pratique en gouvernance d’entreprise d’Osler, déclare que de façon générale les résultats ont été décevants.

« À la suite des modifications apportées à la LCSA entrées en vigueur au début de l’année, nous avons eu pour la première fois un ensemble de données couvrant les caractéristiques de la diversité au-delà du genre », explique John à Canadian Lawyer. « Malheureusement, selon les informations fournies par les sociétés, nous avons observé des chiffres très faibles dans tous les groupes désignés, autres que les femmes, tant en termes de représentation de ces groupes au sein des conseils d’administration que dans les postes de direction. Nous avons également constaté que très peu d’entreprises fournissant des informations avaient défini des cibles pour la représentation des membres de ces groupes désignés en tant qu’administrateurs ou membres de la haute direction. »

Le rapport a révélé que tandis que les femmes occupent désormais 21,5 % de tous les sièges des conseils d’administration des sociétés inscrites à la TSX fournissant des informations — une augmentation de près de 3 % comparativement à 2019 — le taux correspondant aux femmes nommées pour pourvoir les sièges nouvellement créés ou vacants a légèrement diminué et la proportion de femmes membres de la haute direction est restée pratiquement inchangée depuis les cinq dernières années.

« Je crois que cela est dû, en partie, au nombre relativement faible de postes disponibles dans la plupart des entreprises et au renouvellement relativement peu fréquent », déclare John Valley. « Il existe des organisations qui fournissent des informations rigoureuses sur les programmes qu’elles ont mis en place pour développer les talents et offrir plus particulièrement des possibilités aux femmes. Ils décrivent comment ils élargissent dorénavant la possibilité pour les femmes d’avoir accès aux postes de cadres supérieurs. »

Pour obtenir davantage de renseignements, veuillez lire l’article de Lucy Saddleton « Lack of minorities, Aboriginal peoples and persons with disabilities on public company boards » (en anglais) dans l’édition du 14 octobre 2020 du Canadian Lawyer.