Mark Longo
Le 27 mai 2020
Un article paru récemment dans Canadian Lawyer analyse l’acquisition par Insightful Science de Cytapex Bioinformatics, une entreprise située en Colombie-Britannique spécialisée dans les algorithmes qui analysent les données de cytométrie. L’auteur, Aidan Macnab, rapporte que l’opération entre la société de technologie située à San Diego et Cytapex, qui a été conclue le 20 mai, a été réalisée virtuellement, du début à la fin, sans que les parties et les avocats ne se rencontrent une seule fois en personne pendant les négociations.
Malgré la nouveauté de la nature de l’opération, elle est déjà devenue la norme, affirme Mark Longo, cochef du Groupe des sociétés émergentes et à forte croissance chez Osler et associé directeur du bureau de Vancouver du cabinet.
[Traduction] « Au cours des huit à douze dernières semaines, nous avons constaté que les opérations continuent, explique Mark. Nous faisons beaucoup de financement par voie de capital de risque. Nous faisons aussi beaucoup d’opérations d’acquisition, et je pense que cette tendance vers des moyens plus virtuels de mener des opérations va se développer, et ce, même jusqu’à la clôture de l’opération. »
La conclusion d’opérations virtuelles sera une bonne nouvelle pour les entreprises technologiques canadiennes, explique Mark au magazine Canadian Lawyer. Le processus à distance éliminant le facteur géographique, les entreprises canadiennes seront encore plus attrayantes pour les investissements et les acquisitions, affirme Mark.
[Traduction] « Vous n’avez pas besoin d’être dans la Silicon Valley… Il n’y a qu’à observer des entreprises comme Clio… et Shopify ou d’autres encore. Il y a aussi de grandes universités de technologie qui font émerger des talents dans des villes comme Vancouver, Toronto et ailleurs. À mon avis, cela signifie que les acquéreurs et les investisseurs en capital de risque vont de plus en plus regarder le Canada comme un endroit où il est possible d’acquérir des entreprises talentueuses et des talents. »
Mark indique également à Canadian Lawyer que le fait de réaliser l’opération à distance a exigé un « niveau d’organisation accru », depuis la clôture des listes de vérification, en passant par la planification des appels avec l’avocat de Insightful jusqu’à la recherche de documents dans une salle de données virtuelle. [Traduction] « Il n’y avait aucune possibilité d’effectuer un examen en personne. Par conséquent, tout devait se faire par l’entremise de la salle de données virtuelle ou Zoom, en associant souvent les deux », explique-t-il.
Mark mentionne qu’à la clôture, les parties ont utilisé Docusign et un autre logiciel qui permet de rassembler tous les documents de clôture et ajoute : [Traduction] « Cela prouve vraiment qu’on peut tout faire dans un mode entièrement virtuel ».
Pour obtenir davantage de renseignements sur l’opération, lisez l’intégralité de l’article d’Aidan Macnab « Acquisition of B.C.’s Cytapex Bioinformatics was a deal executed entirely virtually » dans Canadian Lawyer (disponible en anglais seulement).