Le Canada à l’épreuve des chocs : Pourquoi le pipeline Keystone n’est qu’un début pour nous rendre autonomes sur le plan énergétique – Financial Post

Brad Wall

Le 14 avril 2020

Une série d’articles dans le Financial Post se penche sur la manière dont le Canada peut devenir plus sûr en devenant plus autonome, notamment dans le domaine des ressources naturelles. Dans un récent article, le journaliste Geoffrey Morgan étudie l’industrie pétrolière et gazière du Canada, et plus particulièrement la décision de l’Alberta de commencer la construction, attendue depuis longtemps, du pipeline Keystone XL, avec le soutien financier du gouvernement provincial. Comme l’explique Morgan, la pandémie de COVID-19 a révélé les faiblesses du secteur énergétique du pays, notamment de notre réseau de pipelines d’exportation et de notre manque d’options pour stocker le pétrole (comme la réserve stratégique de pétrole aux États-Unis). L’auteur fait appel à un certain nombre d’experts du secteur pour obtenir leurs commentaires, dont Brad Wall, conseiller spécial chez Osler au bureau de Calgary et ancien premier ministre de la province de Saskatchewan. Brad reconnaît qu’en ces « temps extraordinaires », les gouvernements doivent se concentrer sur l’aide à apporter aux personnes qui ont perdu leur emploi, mais il souligne que des plans doivent tout de même être mis en place pour l’éventuelle reprise économique.

« [Traduction] Ce n’est pas le moment de parler d’idéologie, mais plutôt celui d’agir rapidement », dit-il. « Nous avons besoin d’un plan très audacieux à court, moyen et long termes ».

À court terme, explique Brad, l’Alberta et la Saskatchewan ont besoin de liquidités pour faire face à la chute actuelle des prix du pétrole. À long terme, poursuit-il, des projets comme le pipeline Keystone XL seront essentiels pour développer les infrastructures du secteur.

Morgan termine son article en citant le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney : « [Traduction] Nous sommes dans un environnement de crise qui comprend un effondrement des prix, mais la pandémie va prendre fin et la demande mondiale de pétrole reviendra. Lorsque nous atteindrons ce point, nous devrons absolument posséder un grand pipeline en service. C’est de cela qu’il s’agit. »

Pour en savoir plus, veuillez consulter l’article complet de Geoffrey Morgan “Shockproofing Canada: Why the Keystone pipeline is just the start of making us energy self-sufficient” dans l’édition du 3 avril 2020 du Financial Post (disponible en anglais seulement).