Les cabinets d’avocats de Bay Street se tournent vers des associés en restructuration alors que l’on s’attend à d’autres cas d’insolvabilités causées par la COVID-19 - The Globe and Mail

Marc Wasserman

Le 12 août 2020

Selon un récent article du Globe and Mail, les cabinets d’avocats de Bay Street se tournent vers des associés travaillant en restructuration d’entreprises [traduction] « alors qu’ils se préparent à une vague d’insolvabilités qui frappera l’économie canadienne lorsque les mesures d’aide liées à la COVID-19 cesseront et que les prêteurs commenceront à perdre patience avec les entreprises en difficulté ». Kathryn Esaw s’est notamment jointe au groupe Insolvabilité et restructuration d’Osler en tant qu’associée à Toronto.

L’auteur Christine Dobby rapporte que certains secteurs ont déjà observé plusieurs dépôts formels de demandes de protection contre les créanciers, notamment les secteurs du commerce de détail et de l’énergie. L’article indique qu’[traduction] « au cours du deuxième trimestre de l’année, Innovation, Science et Développement économique Canada a indiqué qu’il y a eu 27 dépôts de demandes en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (la loi fédérale sur la restructuration des entreprises qui doivent plus de cinq millions de dollars), contre quatre à la même période l’année dernière. Neuf entreprises ont déposé des demandes en vertu de la LACC en Alberta et sept d’entre elles appartenaient au secteur des mines, des carrières et de l’extraction de pétrole et de gaz ».

Marc Wasserman, le président national du groupe Insolvabilité et restructuration d’Osler, a déclaré au Globe and Mail que les entreprises liées aux voyages, en particulier les compagnies aériennes et le secteur de la location de voitures, sont également à risque. [traduction] « Les mois de mars, avril et mai ont été exceptionnellement occupés. L’été a un peu ralenti, mais nous sommes toujours plus occupés que jamais », indique-t-il.

En plus des sociétaires et associés de son groupe de restructuration officiel, Marc affirme que le cabinet compte beaucoup sur les avocats de ses groupes du droit du travail, du droit des sociétés, du droit financier et de la fiscalité qui ont également l’expérience des questions d’insolvabilité. [traduction] « Nous avons construit le groupe pour traiter ce genre de choses ».

Kathryn apporte à Osler une « expérience dynamique », déclare Marc, ajoutant qu’elle a travaillé sur d’importants dossiers d’insolvabilité pendant plusieurs années chez Stikeman Elliott avant de rejoindre Aird & Berlis l’année dernière.

Pour de plus amples renseignements, lisez, dans son intégralité, l’article de Christine Dobby, « Bay Street law firms bulk up on restructuring partners as more COVID-19 insolvencies expected » (en anglais) dans le Globe and Mail.