Brian Thiessen
Le 12 juin 2020
Un article récent de Financial Post examine les défis auxquels les employeurs sont confrontés pour se préparer à ramener leurs employés au travail, alors que les restrictions liées à la pandémie COVID-19 commencent à s’alléger. Selon l’auteur Geoffrey Morgan, « la nécessité pour les entreprises de ramener les employés au travail se heurte à un certain nombre de problèmes de santé et de sécurité au travail, d’autant plus que le droit du travail a été révisé aux niveaux fédéral et provincial depuis le début du confinement en mars ». De plus, les entreprises essaient de trouver des moyens novateurs pour répondre aux préoccupations des employés, tels que la location des espaces de stationnement, pour que le personnel puisse se rendre au travail en voiture plutôt qu’en transport en commun.
« Les employeurs font preuve d’une incroyable créativité dans la manière dont ils gèrent cette situation », déclare Brian Thiessen, partenaire du groupe en Droit du travail et de l’emploi d’Osler.
Selon l’article, les employeurs trouvent également de plus en plus de moyens créatifs pour accommoder les employés ayant des jeunes enfants, puisque « dans de nombreux cas, ils ont perdu le service de garde de leurs enfants soit à cause des fermetures forcées ou de réouvertures progressives des installations, soit parce que les écoles sont fermées ». Comme le rapporte l’article, les employeurs envisagent notamment de proposer des nounous, de trouver des places en garderie ou d’autoriser des horaires de travail plus souples.
Brian explique à Financial Post que la façon la plus évidente et la plus simple pour les entreprises d’accueillir ces employés est de leur donner la possibilité de continuer à travailler à domicile. « La meilleure et la plus simple façon de se libérer de la pression est de prendre son temps lors du retour physique au travail », dit-il.
Pour en savoir plus, veuillez lire l’article complet de Geoffrey Morgan, « A nightmare for employers’: Companies getting ready to bring staff back to work, but lack of childcare a major obstacle » dans Financial Post.