Le 9 avril 2021
Un article publié récemment par La Presse Canadienne rapporte que « le Canada devrait bénéficier de la décision du gouvernement des États-Unis d’appuyer l’introduction d’un taux d’imposition minimum mondial aux entreprises », selon des experts, après un important discours de la secrétaire du Trésor des États-Unis, Janet Yellen. Dans son discours, Mme Yellen a exprimé son appui pour la mesure et exposé les priorités économiques du président Joe Biden, en soulignant qu’une collaboration était nécessaire pour résoudre les problèmes mondiaux, selon l’auteur David Paddon.
Paul Seraganian, principale personne-ressource du groupe de droit fiscal et associé directeur du bureau de New York d’Osler, a déclaré à La Presse Canadienne que les gouvernements du Canada, des États-Unis, de l’Europe et d’autres pays sortiront tous gagnants s’ils travaillent ensemble à une réforme du système fiscal mondial dans le but d’empêcher les entreprises d’inciter les pays à jouer les uns contre les autres en menaçant de changer d’emplacement.
« Je pense qu’il est bon pour le Canada de faire partie du peloton... et de l’équipe, pour ainsi dire », déclare Paul.
L’article indique également que « les travaux en vue de l’introduction d’un taux d’imposition minimum mondial progressent depuis plusieurs années grâce aux pays développés de l’OCDE. »
« On pourrait débattre de la question à savoir si (un impôt minimum mondial aux entreprises) est favorable ou défavorable pour le Canada en tant que tel. En réalité, ce débat perdure depuis quelque temps déjà entre les pays de l’OCDE », dit Paul.
« Je pense que la vraie menace, à ce moment-ci, serait de sortir du lot. Je crois qu’il va de l’intérêt du Canada de se mettre au diapason de ses principaux partenaires commerciaux. »
Pour en savoir plus sur le point de vue de Paul, lisez l’article complet de David Paddon intitulé « U.S. support for global minimum corp. tax seen as likely benefit for Canada: experts » (en anglais seulement) publié par La Presse Canadienne.