Les femmes, les minorités visibles, les Autochtones et les personnes handicapées sont largement sous-représentés au sein des conseils d’administration – Canadian Lawyer

Andrew MacDougall

Le 2 juin 2021

Les femmes, les minorités visibles, les Autochtones et les personnes handicapées sont largement sous-représentés au sein des conseils d’administration – Canadian Lawyer

Un rapport de Corporations Canada sur les résultats de la première année de divulgation en matière de diversité obligatoire au sein des conseils d’administration des entreprises met en lumière certaines constatations désolantes concernant la sous-représentation des femmes, des minorités visibles, des peuples autochtones et des personnes handicapées dans les postes de direction des sociétés ouvertes. Malgré ces résultats, dans un entretien accordé au magazine Canadian Lawyer, Andrew MacDougall d’Osler, associé au sein du groupe de pratique du droit des sociétés du cabinet, affirme que le fait que Corporations Canada ait le mandat de faire rapport sur la divulgation obligatoire en matière de diversité est un élément positif, car il permet d’obtenir des données utiles qui n’étaient pas accessibles auparavant.

Ce type de données « devrait entraîner un examen plus approfondi des processus de recrutement et une approche plus diligente en matière de recrutement des administrateurs qu’elle ne l’a été historiquement, déclare Andrew. Cela pourrait avoir un impact important sur l’amélioration des conseils d’administration en mettant l’accent sur la diversité ».

Andrew a déclaré à Canadian Lawyer que des efforts considérables sont nécessaires pour que les sociétés canadiennes cotées en bourse atteignent les objectifs ambitieux du Défi 50 – 30 du gouvernement fédéral. Ce défi vise la parité de genre au sein des conseils d’administration et de la haute direction canadiens de 50 % ainsi qu’une représentation de 30 % au sein des conseils d’administration et de la haute direction canadiens des autres groupes sous-représentés.

Dans le même entretien, Jennifer Jeffrey d’Osler, également associée du groupe de pratique du droit des sociétés, déclare que les entreprises « devraient vraiment s’efforcer » de surmonter les obstacles à la promotion des femmes et des autres groupes sous-représentés dans les conseils d’administration et la haute direction des entreprises. « C’est tout simplement bon pour les entreprises, sur de nombreux plans, mais l’un des plus importants est sans doute le changement de la culture des entreprises, dit-elle. Elle doit être une priorité lorsqu’il s’agit d’élaborer des politiques de gouvernance d’entreprise. »

Si les règles de divulgation contribuent à « faire avancer les choses », notamment grâce à l’augmentation du nombre d’investisseurs institutionnels, Jennifer estime qu’il pourrait être nécessaire de mettre en place un système de quotas si l’on veut que le changement soit plus rapide.

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