Mark Longo parle des succès du marché technologique canadien dans une baladodiffusion PenderFund

Mark Longo

Le 24 janvier 2022

En 2021, les entreprises technologiques canadiennes ont battu des records en matière de financement du capital de risque et d’opérations de fusion et acquisition, ce qui témoigne de la force de ce secteur, selon ce qu’a indiqué Mark Longo, associé et coprésident du groupe des sociétés émergentes et à forte croissance d’Osler, dans une déclaration aux auditeurs d’une récente baladodiffusion PenderFund à laquelle participait Maria Pacella, associée directrice de Pender Ventures.

« À mon avis, le secteur canadien de la technologie est maintenant sur l’écran radar mondial des sociétés de capital de risque et des sociétés acquérantes », a affirmé monsieur Longo. De plus en plus d’investisseurs et d’acquéreurs américains et étrangers s’intéressent de plus près au marché canadien. « Cela témoigne du calibre des entreprises de classe mondiale qui sont créées ici », a-t-il ajouté. « C’est de bon augure pour les fondateurs qui dirigent ces entreprises. »

À la fin du troisième trimestre de 2021, le montant du financement du capital de risque au Canada avait dépassé le total de toute l’année 2019. Les secteurs privilégiés en 2021 comprenaient ceux des entreprises de logiciels-services, des technologies climatiques et écologiques, des technologies de la santé, de l’IA et de la technologie financière.

Une tendance observée par monsieur Longo en 2021 est que davantage d’entreprises technologiques canadiennes prospères sont devenues des sociétés acquérantes, en particulier celles qui avaient atteint le statut de licorne. Ces entreprises disposent désormais d’une réserve qui leur permet de se développer non seulement par la croissance organique, mais également au moyen d’acquisitions.

En ce qui concerne les premiers appels publics à l’épargne (PAPE), monsieur Longo a également remarqué une fuite des capitaux vers des actifs de qualité à la fin de l’année. Les investisseurs deviennent plus sélectifs et recherchent des entreprises capables d’atteindre les paramètres de revenu et de rentabilité attendus pour leur PAPE sur le marché actuel.

Pour l’année à venir, monsieur Longo suggère que les entrepreneurs et les conseils d’administration des entreprises à la recherche d’ententes éventuelles soient prêts à se soumettre à une vérification préalable, c’est-à-dire qu’ils disposent d’une salle de données virtuelle et d’un argumentaire à jour. Les investisseurs doivent s’assurer que leur processus d’établissement d’entente est simplifié et que leurs listes de conditions sont aussi claires que possible, afin d’être plus compétitifs et de pouvoir conclure des ententes rapidement.

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