Les cabinets d’avocats canadiens en tête des classements des fusions et acquisitions nord-américaines de 2022 – Canadian Lawyer

Alex Gorka

Le 10 janvier 2023

En réalisant 171 transactions d’une valeur de 36 milliards de dollars américains l’année dernière, Osler se place en tête du classement 2022 de Refinitiv des conseillers juridiques ayant collaboré à des fusions et acquisitions auxquelles des entités canadiennes ont participé. Osler se classe aussi au premier rang pour le nombre de transactions annoncées, avec 186 transactions d’une valeur de 28 milliards de dollars américains.

« Nous sommes ravis de la confiance que nos clients continuent de nous accorder pour leurs transactions les plus stratégiques, et notre succès continu dans les classements en témoigne », déclare Alex Gorka, cochef du groupe Fusions et acquisitions d’Osler, à Canadian Lawyer. « Il a été plus difficile de bâtir et de conclure des transactions en 2022 que les années précédentes, et nous avons bénéficié du fait que nous avons des avocats talentueux et expérimentés dans tous les secteurs d’activité et les domaines de pratique pour aider nos clients à le faire. »

Ces classements surviennent après une année plus calme que les deux précédentes en matière de fusions et acquisitions canadiennes. Le rapport de Refinitiv indique que la valeur des transactions annoncées auxquelles des entités canadiennes ont participé a chuté de 27 % par rapport à 2021 ; le nombre de transactions annoncées a diminué de 23 %.

Cette baisse, souligne Alex, survient après une année record sur le marché des fusions et acquisitions en 2021.

« L’année a également connu deux périodes distinctes : une période extraordinairement chargée au premier semestre, suivie d’un ralentissement notable de l’activité au second semestre », fait-il remarquer. « Divers facteurs, à savoir l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les risques géopolitiques, ont contribué à ce ralentissement et entraîné une volatilité des marchés, un resserrement du cadre de financement et une augmentation de l’incertitude macroéconomique. »

Malgré ces baisses, Alex constate « un certain regain d’intérêt chez les acheteurs bien capitalisés ». Dans l’année à venir, cependant, « ce qu’il faut pour que l’activité rebondisse, c’est une confiance accrue des acheteurs, et cela viendra à mesure que le climat macroéconomique se stabilisera et que les marchés des capitaux propres et des capitaux d’emprunt deviendront moins volatils ».

Vous pouvez lire l’intégralité de l’article, intitulé « Canadian law firms took top spots in 2022 North American M&A », sur le site Web de Canadian Lawyer.