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Conseiller spécial, Calgary
Le conseiller spécial d’Osler, Brad Wall, se dit « optimiste » quant aux perspectives du secteur de l’énergie au Canada et déclare que nous devrions être « très enthousiastes au sujet de l’agriculture canadienne ». Dans une entrevue vidéo, Brad, ancien premier ministre de la Saskatchewan, a abordé un large éventail de sujets, dont les secteurs de l’énergie et de l’agriculture au Canada; le processus de consultation publique; et l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).
Concernant le secteur de l’énergie, Brad explique l’importance pour le Canada de disposer d’un plan visant à transporter son pétrole jusqu’aux côtes et pour les Canadiens de s’engager davantage dans ce dossier, particulièrement parce que la demande de pétrole devrait augmenter.
« En effet, si la demande de pétrole augmente et que le Canada décide de ne pas y répondre parce que nous n’arrivons pas à construire un pipeline, la demande sera toute de même satisfaite, mais par des pays qui vraisemblablement se soucient bien moins de l’environnement que nous et dont les industries ne sont pas aussi responsables que les nôtres, déclare Brad. Des pays qui ne respectent même pas les droits de l’homme fondamentaux répondront à la demande. »
Il ajoute qu’il croit que le gouvernement fédéral comprend à quel point cette question est importante pour les Canadiens alors que le soutien aux pipelines augmente. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui le rend « optimiste » par rapport au secteur de l’énergie.
Brad indique également qu’il y a des raisons d’être optimiste par rapport au secteur de l’agriculture du Canada et qu’il faut, par exemple, tirer parti de la tendance croissante de la demande de protéines végétales. Il cite en exemple la Saskatchewan, un chef de file dans la production de légumineuses, qui comprennent les protéines végétales comme les pois potagers, les lentilles et les pois chiches. Selon Brad, ces légumineuses « ne représentent pas seulement un grand potentiel pour les nouveaux marchés et les marchés en croissance en Asie, mais également en Occident, car les gens souhaitent avoir accès à plus d’aliments riches en protéines d’origine végétale.
Il ne s’agit là que de l’un des domaines de l’agriculture. Il y a bien sûr les céréales, un secteur très important au Canada. On assiste aussi à une diversification dans d’autres cultures comme le soya et le maïs. »
Il indique que l’agriculture canadienne est l’une des raisons pour lesquelles le libre-échange en Amérique du Nord est si « essentiel », tout comme la conclusion d’une entente sur l’ACEUM. « Nous avons un pays très étendu doté de ressources abondantes et d’une population plutôt restreinte. Nous devons donc avoir des échanges commerciaux, précise Brad. Si vous vous trouvez juste à côté d’un pays dont la population est énorme, il est logique de s’assurer d’aller toujours dans le sens d’une libéralisation des échanges avec ce territoire. »
Pour en savoir plus sur l’opinion de Brad Wall concernant les échanges commerciaux, l’énergie, l’agriculture et Osler, visionnez son entrevue intégrale (disponible en anglais seulement) :