Bourse pour la diversité d’Osler : anciens lauréats

Ommu-Kulsoom

Ommu-Kulsoom Jumada Abdul-Rahman est étudiante en droit à McGill.

Ommu-Kulsoom Jumada Abdul-Rahman est étudiante en droit à McGill – lauréat de 2023

Extrait de la candidature :​ « Je suis arrivée dans l’organisation et dans ma fonction de co-directrice de la Fédération des Canadiens noirs à un moment où le Conseil des jeunes n’était qu’une idée et ne comprenait aucun membre et que la plupart des personnes participant à la FCN venaient de l’Ontario. J’ai mis sur pied une équipe de direction de 12 membres représentant huit provinces. J’ai également dirigé la planification d’événements ponctuels pour notre communauté, comme un “Appel national à la guérison” après les événements de l’été 2020 et les décès provoqués par des armes à feu de personnes noires aux États-Unis et au Canada. Cet événement a permis aux jeunes Canadiens noirs de se réunir pour guérir et échanger des idées et des expériences. Nous avons reçu d’excellents commentaires de la part des participants sur la nécessité et l’importance d’un tel événement. Nous avons organisé d’autres événements, notamment un événement sur la Joie noire et sur le fait d’être noir dans les STIM »

Brian

Brian Provo est un étudiant en droit de l’Université de Windsor

Brian Provo est un étudiant en droit de l’Université de Windsor – lauréat de 2023

Extrait de la candidature :​

« Avant d’entrer à la faculté de droit, j’ai été bénévole au sein des Aboriginal Legal Services dans le cadre de leur programme de conseil communautaire ; j’y ai travaillé avec des délinquants autochtones à leur sortie du système carcéral. Dans le cadre de ce programme, nous aidions les clients à comprendre les accusations portées contre eux, les orientions vers les ressources communautaires et créions des plans d’action visant à obtenir un jugement en leur faveur dans des audiences futures.

Je suis également vice-président des opérations de l’organisation caritative North Preston’s Future. NPF est l’organisme qui régit la plus grande et plus ancienne communauté autochtone noire du Canada située à North Preston, en Nouvelle-Écosse. Mes responsabilités à titre de vice-président des opérations comprennent ma participation aux réunions avec les membres de la communauté, le lobbying auprès du gouvernement pour obtenir du financement pour la communauté, la protection des terres historiques qui font partie de la communauté depuis plus de 250 ans et la création de nouvelles initiatives pour mobiliser les jeunes. »

Maryam Hassan

Maryam Hassan est étudiante en droit à la Osgoode Hall Law School.

Maryam Hassan, Osgoode Hall Law School - lauréat de 2020

Extrait de la candidature : « La passion que j’éprouve à être une chef de file en matière de diversité et à favoriser l’inclusion m’a donné l’idée de créer, en juin 2014, Serendipity Visual Arts - le premier atelier dirigé par des jeunes à St James Town. Tout au long des séances, nous offrons des programmes artistiques professionnels de grande qualité aux jeunes racialisés du quartier ayant un faible niveau socio-économique. Serendipity Visual Arts était auparavant financé par de généreuses subventions, notamment celles d’ArtReach Toronto et du Conseil des arts de Toronto (Toronto Arts Council). Cela nous a permis d’avoir des visites d’artistes invités, de faire des sorties dans des galeries d’art locales et des ateliers hebdomadaires organisés au St James Town Community Corner. Ce dernier offre également d’un espace inclusif et sécuritaire, permettant aux jeunes du quartier qui sont vulnérables de se rassembler, d’établir des liens significatifs et de partager leurs diverses histoires grâce à l’art.

Au cours de cette crise de la COVID, j’ai effectué un stage au sein des Neighbourhood Legal Services (NLS) qui répond aux besoins des résidents de nombreux quartiers hautement prioritaires de Toronto, y compris St James Town. C’est un grand privilège que de travailler pour redonner à ma collectivité. Mon travail à NLS se poursuit durant cette année universitaire, alors que j’y termine mon bénévolat et que je défends divers clients handicapés et d’autres qui sont confrontés à des expulsions de logement durant la pandémie. »

Chris Osei-Kusi

Chris Osei-Kusi est étudiant en droit à l’Université de Windsor.

Chris Osei-Kusi, Université de Windsor - lauréat de 2020

Extrait de la candidature : « J’ai décidé de fonder Switch Mentality. Switch Mentality est un organisme qui s’efforce d’informer les athlètes issus des minorités qu’eux aussi peuvent prétendre à devenir médecins ou avocats. Switch Mentality contribue à s’assurer que la faible représentation ne soit pas un frein et ne dissuade pas les personnes issues des minorités d’entrer dans des espaces à prédominance blanche. J’ai pris l’initiative de créer des vidéos pratiques pour aider à simplifier le processus de demande d’inscription auprès d’une faculté de droit. Des vidéos comme « How to Take the LSAT for Free » et « How to Increase your GPA in 30 Minutes using Grammarly » ont recueilli plus de mille vues sur Instagram et suscité des centaines de messages. Comme le processus devenait plus simple, les personnes issues des minorités qui pensaient ne pas pouvoir accéder à ce niveau d’éducation ont commencé à demander plus de renseignements. »

Olga Abimana

Olga Abimana est étudiante en droit à l’Université d’Ottawa.

Olga Abimana de l’Université d’Ottawa - lauréat de 2019

Extrait de la candidature :  « (Au) ministère du Patrimoine, …j’ai participé au Programme de soutien aux communautés, au multiculturalisme et à la lutte contre le racisme. Cela m’a permis de fonder un comité pour la jeunesse et de m’impliquer dans divers autres comités du ministère pour faire entendre ma voix sur la question de la diversité et l’importance de l’inclusion. Je me suis également impliquée au sein du comité LGBTQ2+ pour défendre les droits des personnes s’y identifiant et entamer la discussion sur les mesures qui peuvent être mises en place en milieu de travail pour protéger ces droits. Nous avons conclu que l’important était d’attitrer un espace sain et positif à la communauté LGBTQ2+ pour qu’elle puisse se rassembler avec les alliés et y échanger des idées. Je crois profondément que l’inclusion commence par l’écoute puisqu’il faut comprendre les réalités des personnes oppressées avant d’agir.

J’ai aidé à mettre sur pied l’Association des Étudiants Noirs en Droit à l’Université d’Ottawa (section de droit civil). En effet, nous avons réalisé qu’il y avait peu d’étudiants noirs dans le programme de droit de l’Université d’Ottawa et que le peu d’étudiants racisés admis dans ce programme étaient sous-représentés au sein des différents comités exécutifs de la faculté de droit. Pour moi, l’association représentait la plateforme idéale pour éduquer les futurs juristes sur les réalités des personnes racisées dans le système pénal canadien. »

Mandavni Dhami

Darian Baskatawang est étudiant en droit de l’Université Queen’s.

Darian Baskatawang de l’Université Queen’s - lauréat de 2019

Extrait de la candidature : « J’ai été le premier membre étudiant du Conseil de l’Université sur la lutte contre le racisme et sur l’équité (University Council on Anti-Racism and Equity), chargé d’élaborer et mettre en œuvre un plan pour la diversité et l’inclusion au sein de l’Université Queen’s. Comme membre clé de la Société des étudiants en droit à titre de vice-président des communications, j’ai eu la chance de pouvoir faire évoluer la façon dont la faculté de droit et l’association des étudiants s’intéressent à la question de la diversité et de l’inclusion des personnes queer et autochtones et s’engagent et font avancer cette diversité et inclusion. J’ai pu également discuter plus amplement des cours proposés par l’Université, être consulté sur la question des cours obligatoires et passer en revue les politiques et les règlements en matière de diversité et d’inclusion.

À l’extérieur de Queen’s, j’ai été heureux de pouvoir aider à faire progresser les lois et la stratégie de lutte contre le racisme de l’Ontario, ainsi qu’à favoriser l’inclusion des jeunes dans le processus décisionnel du gouvernement de la province de l’Ontario, ce qui m’a d’ailleurs valu la reconnaissance du lieutenant-gouverneur de l’Ontario pour mes efforts soutenus. En tant que principal défenseur des jeunes des Premières Nations indépendantes, et avec le soutien des Chefs, j’ai conseillé le Conseil des ministres de l’Ontario sur la façon d’intégrer davantage la diversité et l’inclusion des jeunes, des personnes queer et des autochtones dans les programmes, les investissements et les politiques du gouvernement. Ces actions ont conduit au renforcement de la stratégie de réconciliation de l’Ontario « Pas à pas ensemble », de la stratégie de lutte contre le racisme et de divers décrets du gouverneur en conseil visant à inclure davantage de jeunes ou de personnes de couleur dans les organismes, conseils et commissions du gouvernement. »

Mandavni Dhami

Mandavni Dhami (Université de Toronto) et Douglas Rienzo, associé à la retraite et ancien président du comité de la diversité.

Mandavni Dhami de l’Université de Toronto - lauréat de 2018

Extrait de la candidature : « Depuis mai, je travaille à Downtown Legal Services en tant que travailleuse sociale dans la section de la criminalité, où je viens en aide à des personnes à faible revenu relativement à des infractions criminelles punissables sur déclaration sommaire de culpabilité. […] En plus de ce travail très exigeant, je suis la première responsable du développement du comité de réconciliation. Ce comité a été mis sur pied après que j’ai indiqué à un membre de la direction de DLS que la clinique avait besoin d’une approche concrète et bien structurée pour favoriser de meilleures relations avec les communautés autochtones. Nous mettons actuellement en place un plan d’action stratégique et travaillerons de concert à un projet au cours de la prochaine année scolaire. »

Reakash Walters

Barry Fong, Reakash Walters (Université d’Ottawa), Clark Holden et Donna White.

Reakash Walters de l’Université d’Ottawa - lauréat de 2018

Extrait de la candidature : « Au fil des ans, j’ai remarqué que les femmes refusent souvent de se présenter en politique. Pendant que je travaillais au sein du caucus du gouvernement de l’Alberta, je me suis demandé si je ferais moi-même le saut ou non. Je me suis rendu compte que si l’on me demandait de me présenter aux élections, je refuserais probablement moi aussi, parce que j’ai l’impression de ne pas avoir suffisamment de connaissances pour mener une campagne électorale. J’ai constaté que les femmes qui s’intéressent à la politique ou qui y prennent part manquent de connaissances à ce sujet. J’ai donc décidé de mettre sur pied une école de campagne électorale pour les femmes. J’ai travaillé de concert avec une amie pour recruter des femmes comptant des décennies d’expérience dans les domaines de la politique, des médias et de la création de communautés prospères. Ensemble, nous avons créé une journée de formation complète qui, à notre avis, donnerait aux participantes les outils nécessaires pour prendre part à tous les domaines de la politique électorale. Notre objectif n’était pas uniquement de former les femmes interpellées par la chose politique; nous voulions également aider les participantes à devenir des organisatrices de campagne, des stratèges en communication et des bénévoles efficaces. En quelques jours, tous les billets pour participer à notre événement avaient été vendus et des femmes de différentes villes sont venues suivre la formation que nous avons créée juste pour elles. La ministre du Statut de la femme de l’Alberta et les membres de son personnel était du nombre. À la fin de la journée, des femmes de différents milieux ont indiqué leur intention de se présenter aux prochaines élections municipales, alors que d’autres ont affirmé qu’elles les aideraient dans le cadre de leur campagne. À la fin de la journée, nous avions la certitude d’avoir mieux préparé certaines des futures leaders à leur avenir grâce à notre école de campagne électorale. »

 


À propos de notre programme de bourses pour la diversité

En 2018, dans le cadre de l’engagement continu d’Osler envers la diversité et l’inclusion, le cabinet a créé le programme de bourses pour la diversité à l’intention des étudiants en droit de deuxième année. Ce programme offrira chaque année un maximum de deux bourses de 2 500 $ à des étudiants en droit qui, tout comme Osler, cherchent à promouvoir la diversité et l’inclusion.

Chapeauté par le Comité de la diversité d’Osler, ce programme a été conçu dans le but de souligner et récompenser les efforts des étudiants en droit en matière de diversité et d’inclusion. Les candidats doivent démontrer qu’ils se consacrent à promouvoir la diversité au sein de leur faculté de droit, de la profession juridique ou de la collectivité.

Notre comité de sélection des bourses était composé de Doug Bryce, associé directeur du cabinet, de Shuli Rodal, présidente du comité de la diversité d'Osler ainsi que d’autres membres du comité de la diversité.

Nous avons reçu un grand nombre de candidatures très impressionnantes. Notre décision est loin d’avoir été facile. Nous offrons nos sincères remerciements à tous les étudiants qui ont présenté leur candidature et qui font la promotion de la diversité et de l’inclusion dans leur faculté et leur collectivité.