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Conversation virtuelle informelle d’Osler : un entretien avec Rania Llewellyn, présidente et chef de la direction, Banque Laurentienne

Auteur(s) : Shahir Guindi, Ad. E.

Le 20 octobre 2021

Au cours d’un entretien informel avec Shahir Guindi, coprésident national d’Osler, Rania Llewellyn, présidente et chef de la direction de la Banque Laurentienne, a fait part de son expérience de première femme à diriger une grande banque canadienne.

Rania, qui a eu une carrière de 26 ans dans une autre grande banque canadienne, occupe ce poste de direction à la Banque Laurentienne depuis presque un an. Ce poste est une occasion de pouvoir influencer la culture d’entreprise au plus haut niveau, de constituer sa propre équipe de direction et d’être à l’avant-garde des transformations. La culture, selon Rania, représente le pilier le plus important de toute organisation.

D’après elle, l’importance des services bancaires pour la société canadienne est devenue plus évidente au début de la pandémie, du fait de la nécessité de paiements rapides pour assurer le fonctionnement du pays. Elle indique que [traduction] « La banque est une profession noble qui n’est pas appréciée à sa juste valeur ».

Rania considère la résilience et la transparence comme des qualités de leadership importantes. Elle précise que les dirigeants doivent prendre des risques calculés et que nous devons nous responsabiliser mutuellement, car c’est la seule façon d’amener le changement.

La diversité et l’inclusion lui tiennent à cœur : à la Banque Laurentienne, elle a d’ailleurs lancé une série de discussions au cours desquelles les employés ont l’occasion d’exprimer et de partager avec leurs collègues les défis auxquels ils ont été confrontés en raison de leurs origines ethniques et culturelles. Trois groupes de ressources sur la diversité et l’inclusion ont également été créés au sein de la banque au cours de la dernière année.

À l’avenir, le défi des banques sera de trouver la meilleure façon de créer une expérience humaine dans un monde numérique. Selon Rania, c’est ce qui permettra à une banque de se démarquer. L’utilisation des données représentera également un élément concurrentiel. [traduction] « La question sera de savoir comment utiliser au mieux les données pour fournir des conseils à valeur ajoutée au client, car en fin de compte, c’est ce qu’il attend », précise-t-elle.

Visionnez cet entretien informel entre Shahir Guindi et Rania Llewellyn (en anglais seulement).