Chad Bayne
Le 21 avril 2023
S’entretenant avec Evan McCann, animateur du balado The Hard Part, Chad Bayne raconte son parcours vers le droit, depuis ses études en génie informatique à l’Université de Waterloo, jusqu’à son travail dans le secteur de la technologie à Ottawa et à la pratique du droit de la propriété intellectuelle et des fusions et acquisitions, pour finalement créer le groupe Sociétés émergentes et à forte croissance d’Osler. Chad a aussi parlé de l’avenir et de l’impact éventuel de la prochaine vague de technologies autonomes et axées sur l’IA sur la vie des gens et la profession juridique.
En ce qui concerne le parcours de Chad en tant qu’avocat, le tournant s’est produit en décembre 2009 au moment de la réalisation d’un tour de financement pour Hootsuite. Voyant le potentiel du travail de représentation des sociétés émergentes, Chad s’est demandé : « Pourquoi ne pouvons-nous pas faire des opérations comme celles-là plus souvent? »
Décrivant le montage du plan d’affaires pour le nouveau groupe de pratique et sa présentation à son ancien associé d’Osler et mentor de longue date, Geoff Taber, Chad explique qu’il s’agissait « d’attaquer le marché à un stade très précoce et de faire un investissement à long terme, un peu comme cela a été fait dans la Silicon Valley ».
En « gardant la tête baissée », rappelle-t-il, l’équipe d’Osler et lui-même ont travaillé sur le tour de financement de 165 millions de dollars de Hootsuite, opération remarquable à l’échelle nationale, ainsi que sur les constitutions en société de certaines des sociétés technologiques les plus remarquables du Canada, comme Wealthsimple, Rubikloud et Sensibill, en 2013. Les années suivantes ont été marquées par une expansion incroyable du groupe de pratique.
À la base de ce groupe, il y a « le réseautage, la participation à des activités, une présence dans la collectivité. Il s’agit de payer à l’avance, de faire un investissement sans attendre quelque chose en retour. L’investissement a toujours été dans l’écosystème », fait remarquer Chad.
Au sujet de la stratégie d’Osler consistant à investir dans des incubateurs, des programmes, des accélérateurs et les clients, Chad a déclaré qu’il s’agit de « reconnaître qu’il faut faire cet investissement et construire quelque chose sur le long terme ». Chez Osler, « nous investissons dans nos clients. Nous bâtissons des partenariats. Si nos clients réussissent, nous réussissons aussi », explique-t-il.
Chad explique comment le groupe Sociétés émergentes et à forte croissance d’Osler s’est développé à l’échelle nationale, notamment avec la création du bureau d’Osler à Vancouver, dirigé par Mark Longo, le soutien de la pratique en pleine croissance à Calgary et dans les Prairies avec Michael Grantmyre, ainsi que la croissance de la présence à Montréal avec l’arrivée récente de Christian Jacques et de Jean-Nicolas Delage.
Chad réfléchit à la façon dont l’IA a déjà changé la pratique du droit et les activités des cabinets d’avocats, notamment en simplifiant la collecte de données sur les opérations grâce à des logiciels tels que Kira, utilisé par Osler à l’œuvre. Il se projette dans l’avenir, sur le plan tant personnel que professionnel. « La technologie devient de plus en plus omniprésente. De plus en plus d’entreprises vont être créées. Nous sommes bien placés pour la prochaine vague », ce qui montre à quel point le Canada est bien placé pour faire face au pouvoir de transformation de l’IA et à la manière dont elle continuera à changer la vie des gens.
Écoutez l’intégralité du balado avec Evan McCann sur votre appareil préféré (en anglais seulement)