Une étude d’Osler portant sur plus de 450 financements par capital de risque et capital de croissance au Canada montre la « résilience » et le « regain » de l’écosystème des entreprises en démarrage

Michael Grantmyre, Ryan Unruch

Le 4 avril 2024

Le groupe Sociétés émergentes et à forte croissance d’Osler a publié la troisième édition annuelle de son Rapport sur les éléments clés d’une opération : financements par capital de risque, une étude approfondie de 486 opérations anonymisées de financement par capital de risque et par capital de croissance sous forme d’actions privilégiées réalisées par le cabinet entre 2020 et 2023, totalisant environ 8 milliards de dollars américains.

« Ce rapport est unique en son genre, puisqu’il s’appuie à la fois sur des données accessibles au public sur les financements par capital de risque et capital de croissance, et sur des données confidentielles et anonymisées dont Osler dispose », explique l’un des principaux auteurs du rapport, Michael Grantmyre, associé basé à Calgary. « Les 486 opérations répertoriées ne constituent qu’un échantillon aléatoire représentant une fraction de l’important volume global d’opérations de financement réalisées par Osler. »

En effet, de 2020 à 2023, Osler a représenté des clients dans l’ensemble de l’écosystème canadien des sociétés émergentes et à forte croissance dans le cadre de plus de 1 100 opérations de financement d’une valeur globale d’environ 14 milliards de dollars américains, ou d’opérations d’une valeur d’environ 2,2 milliards de dollars américains en 2023 seulement.

Osler publie le Rapport sur les éléments clés d’une opération afin de fournir des données et des points de repère aux fondateurs, aux entrepreneurs et aux conseillers qui envisagent de conclure de telles opérations au cours de l’année à venir.

« En 2023, nous avons continué à voir l’effet des taux d’intérêt élevés, entre autres facteurs, sur l’économie canadienne et le retour de l’investissement par capital de risque aux niveaux d’activité d’avant la pandémie », a indiqué M. Grantmyre. « En même temps, nos données montrent qu’il y a eu plus de tours baissiers et de tours stables que les années précédentes, car les stratégies de conservation des liquidités et de financement relais ont été épuisées, ce qui a forcé les entreprises à retourner sur le marché pour lever des capitaux dans des conditions de marché difficiles et à des conditions moins avantageuses. »

Principales conclusions du rapport :

  • L’écosystème a fait preuve de résilience, les investissements et les occasions d’investissement dans les domaines de l’intelligence artificielle et des technologies propres ayant augmenté de manière considérable.
  • L’Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec sont restés les principaux moteurs du secteur canadien du capital de risque, tandis que les Prairies et les provinces de l’Atlantique continuent d’émerger en tant que destinations essentielles pour les investissements par capital de risque et par capital de croissance au Canada.
  • Le renouveau a également caractérisé 2023, puisque les financements de début de croissance ont représenté 78 % de tous les financements recensés dans le Rapport sur les éléments clés d’une opération, ce qui démontre la confiance des investisseurs et des fondateurs dans l’avenir de l’écosystème des sociétés émergentes et à forte croissance au Canada.
  • En ce qui concerne les opérations de financement par capital de risque conclues en 2023, les principales modalités de financement sont restées largement cohérentes avec celles des années précédentes, où les principales modalités types étaient déterminées par l’adhésion aux contrats types de la CVCA au Canada et comprenaient les suivantes :
    • priorités en cas de liquidation pari passu
    • absence de droits de participation
    • dividendes non cumulatifs
    • clauses antidilution fondées sur la moyenne pondérée à base large
    • absence de droits de rachat

« En ce qui concerne 2024, notre équipe continue de suivre la croissance continue de marchés tels que les Prairies et le Canada atlantique, et de secteurs tels que l’intelligence artificielle, les technologies agricoles et les technologies propres – trois secteurs qui sont particulièrement bien placés pour connaître une croissance incroyable au Canada », a précisé Chad Bayne, cochef et associé du groupe Sociétés émergentes et à forte croissance chez Osler.

« Dans l’ensemble, nous observons un solide bassin de vigoureuses entreprises canadiennes en phase de démarrage, soutenues par des investisseurs désireux de les voir réussir. Nous nous attendons à ce que cette tendance positive se poursuive au cours de l’année à venir », a déclaré M. Bayne.

Lire le rapport (la version française sera disponible prochainement)