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Les principales étapes à suivre pour gérer une crise potentielle

27 octobre 2014

Même les meilleurs programmes de gestion préventive des risques ne permettent pas d’enrayer toutes les menaces, et les entreprises doivent donc se tenir prêtes à réagir à une situation qui pourrait dégénérer en crise à tout moment. Voici les principales étapes à suivre pour gérer une crise potentielle :

  1. Cerner le vrai problème. Il n’est pas toujours aussi facile et aussi évident qu’on pourrait le croire de comprendre en quoi consiste réellement le problème en cause. Souvent, la meilleure approche veut que l’on cerne l’origine du problème (dénonciateur, responsable de la réglementation, médias, poursuivant, etc.) et que l’on agisse en conséquence.
  2. Communiquer l’information. Les membres du Conseil (dirigeants, actionnaires, etc.) ne veulent pas qu’on les tienne à l’écart. Assurez-vous d’informer le Conseil de la situation sans tarder. Non seulement cela vous procurera-t-il une certaine marge de manoeuvre pour vous défendre, mais de plus, le Conseil pourra ainsi participer au processus de prise de décisions, ce qui minimisera peut-être les conséquences pour toutes les parties prenantes.
  3. Comprendre les risques et les conséquences éventuelles. Même un problème en apparence simple peut engendrer toute une série de risques afférents. Il est essentiel de comprendre rapidement les implications de la situation litigieuse, y compris les obligations d’ordre réglementaire, la préservation de la réputation de l’entreprise, les poursuites éventuelles et les répercussions sur les finances et les relations avec les clients et les fournisseurs.
  4. Mettre à contribution les experts de l’entreprise. Dans la plupart des cas, l’entreprise devrait engager sur-le-champ des avocats de l’externe et envisager la prise de toute mesure potentiellement utile.
    • Faut-il effectuer une enquête à l’interne?
    • Comment devrait-on gérer les médias?
    • Le Conseil a-t-il été informé de la situation?
    • Le comité de la vérification devrait-il intervenir lui aussi?
    • L’entreprise devra-t-elle retraiter ses données financières?
    • Dans quelle mesure devrait-on fournir de l’information sur la situation litigieuse aux responsables de la réglementation?
    • Devrait-on prendre des mesures pour isoler les acteurs fautifs (ou leurs supérieurs)?
    Ces questions, entre autres, devraient être posées et tranchées par le chef du contentieux, le Conseil d’administration et les cadres supérieurs ainsi que par des avocats de l’externe et d’autres experts de l’entreprise.
  5. Enquêter, communiquer l’information, agir. Ne dissimulez pas un problème crucial et n’en faites pas abstraction non plus. Assurez-vous de bien établir ce qui s’est passé, tenez les parties prenantes informées au besoin et prenez des mesures pour régler le problème et voir à ce qu’il ne se reproduise plus.

Les membres de la pratique multidisciplinaire de la gestion de risques et de réponse aux crises d'Osler ont produit une nouvelle publication gratuite intitulée Concevoir un programme de gestion proactive des risques.

TÉLÉCHARGER EN FORMAT PDF : Concevoir un programme de gestion proactive des risques


Osler est un cabinet d’avocats en droit des affaires de premier plan qui pratique à l’échelle nationale et internationale à partir de bureaux situés au Canada et à New York. Il compte parmi ses clients des chefs de file du secteur industriel et du monde des affaires dans tous les segments de marché, qui se trouvent par ailleurs à divers stades de leur croissance.

Dirigée par Lawrence E. Ritchie, l’équipe de la gestion de risques et de réponse aux crises d’Osler profite de l’expérience de spécialistes nationaux d’un vaste ensemble de domaines de pratique et elle offre des solutions multidisciplinaires novatrices afin de prévenir et, au besoin, de traiter de façon proactive des menaces de nature juridique ou réglementaire, ou provenant de tiers, ainsi que des problèmes connexes.

Pour plus de renseignements sur notre expertise de la gestion des risques et de réponse aux crises, nous vous invitons à visiter notre blogue (en anglais seulement) ou à contacter directement Lawrence Ritchie.