Kai Sheffield, associé au sein du groupe Droit des sociétés d’Osler, a été reconnu par l’organisme torontois Catholic Crosscultural Services pour avoir aidé une famille de réfugiés syriens à présenter une demande d’asile au Canada. Le père de famille, âgé de 34 ans, avait été victime d’une arrestation et d’une détention arbitraires et de torture par le gouvernement syrien. La famille souhaite venir au Canada pour éviter de nouvelles persécutions de la part des autorités.
L’organisme sert de plateforme aux demandes de parrainage de réfugiés et collabore avec le Programme d’appui au parrainage de réfugiés (PAP), un programme pancanadien qui forme des avocats à fournir des services pro bono aux personnes et aux groupes désireux de parrainer des réfugiés à titre privé.
L’an dernier, par l’intermédiaire du PAP, Kai s’est porté volontaire pour aider un groupe de cinq Canadiens qui souhaitaient parrainer la demande de statut de réfugié d’une famille syrienne. Pendant trois mois, il a travaillé avec le groupe de parrainage et les membres de la famille de réfugiés pour préparer et soumettre la demande d’asile de la famille, notamment en rédigeant un récit décrivant les persécutions subies en Syrie, en rassemblant et en traduisant les documents justificatifs, et en s’occupant des autres formalités administratives nécessaires pour compléter la demande.
« Il faut prouver l’existence de persécutions et d’un réel danger en cas de retour de la personne dans son pays d’origine », explique Kai, qui a consacré environ 40 heures à ce dossier. « Cela peut s’avérer difficile, car souvent, les réfugiés n’ont pas accès aux documents ou aux témoins pertinents. Il faut s’assurer que les demandeurs ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour rendre leur dossier aussi crédible que possible. »
Bien que l’issue de la demande de la famille soit encore en suspens, l’organisme a exprimé sa gratitude à Kai en soulignant son travail dans une vidéo récemment publiée par le PAP réfugiés.
« En définitive, Kai a été la plus grande des bénédictions », a déclaré la bénévole Fran Greenbaum. « Il a tout de suite étudié nos demandes, nous a suggéré une stratégie différente et a rédigé un récit remarquable pour nous aider. Kai a travaillé avec diligence dans ce dossier… Je n’en revenais pas qu’il soit aussi dévoué et y consacre autant de temps. Le processus a été long et ardu, mais Kai a ouvert la voie. Je lui suis très reconnaissante – je sais que nous n’aurions eu aucune chance de présenter une demande solide si nous n’avions pas bénéficié de son travail. Je ne sais pas ce qui va arriver à notre famille – elle est dans une situation très difficile. Mais ce que je sais, c’est que Kai a démultiplié leurs chances de succès par son dévouement, le temps qu’il nous a donné et ses compétences. Nous ne le remercierons jamais assez. Nous sommes très reconnaissants à PAP réfugiés pour le soutien apporté lorsque nous en avions besoin. »
Grâce à l’assistance d’avocats comme Kai, Catholic Crosscultural Services a aidé 60 groupes de parrainage à appuyer la demande de réinstallation de 259 réfugiés l’année dernière.
C’est la deuxième fois que Kai aide un groupe de cinq personnes à parrainer un réfugié par l’intermédiaire du PAP. Il y a quelques années, il avait aidé un autre groupe à parrainer un réfugié syrien qui avait fui en Égypte et cherchait à entrer au Canada.
Il encourage d’autres avocats à participer.
« Cet organisme est toujours à la recherche d’aide et le cabinet vous donne des crédits d’heures facturables », explique-t-il.
Parmi les autres avocats d’Osler reconnus par l’organisme figurent D’Arcy White, Kate Rusk et Reba Nauth.