15 avril 2016
L’automatisation des documents n’est pas nouvelle en soi. Cependant, comme l’écrit Sandra Rubin dans Lexpert Magazine, l’automatisation des contrats est de plus en plus répandue dans les pratiques juridiques, et pourrait changer la donne pour de nombreux avocats en droit des sociétés. Mara Nickerson, chef de la gestion des connaissances au sein du cabinet Osler, est citée dans l’article : « L’automatisation aura pour effet de changer nos façons de faire. Qui effectuera le travail? Où sera-t-il fait? ».
Un grand nombre de cabinets d’avocats, y compris Osler, cherchent à automatiser leurs documents. Les logiciels d’automatisation peuvent créer non seulement des rapports, des lettres, des sommaires de modalités, mais aussi des contrats, ce qui fait épargner des heures de travail aux avocats et aux parajuristes, tout en réduisant rapidement les frais juridiques. Selon un avocat, les coûts pourraient être diminués de plus de 30 pour cent à la suite de l’intégration de systèmes d’automatisation.
Bien que certains croient que les systèmes d’automatisation internes pourraient remettre en question la raison d’être des cabinets d’avocats, Mara Nickerson est d’avis contraire. Elle ajoute que l’automatisation peut diminuer l’étendue des travaux de certains cabinets, mais contribuer également à faire des cabinets d’avocats un choix plus rentable.
« Je pense que, si les cabinets renforcent leurs capacités et servent un large éventail de clients, ils pourront le faire plus efficacement et fournir des services à un coût moindre que celui des conseillers juridiques en entreprise », précise Mara Nickerson.
Pour en savoir plus au sujet de l’automatisation des documents et de son incidence sur les cabinets d’avocats, nous vous invitons à lire dans son intégralité l’article « Contract automation poised to change legal practice » de Sandra Rubin, publié en ligne dans Lexpert Magazine, le 28 mars 2016.