28 janvier 2016
La décision du gouvernement de l’Ontario de lancer un premier appel public à l’épargne (PAPE) relativement à une part de 15 % d'Hydro One, le service public de transmission et de distribution de l’électricité de la province, malgré le ralentissement de l’économie, présentait un attrait pour un marché recherchant la stabilité.
Même si le gouvernement provincial conserve 85 % d’Hydro One, il a l’intention de permettre à la nouvelle direction du service public de gérer celui-ci comme une entreprise commerciale, sans exercer de pression en tant qu’investisseur majoritaire.
Steven Smith, coprésident national du cabinet Osler, a agi à titre de conseiller juridique dans le cadre du PAPE d’Hydro One et s’est confié au Financial Post à propos de cette opération [traduction] : « C’est un élément d’actif qui touche presque tout le monde en Ontario. Il n'y a pas beaucoup de PAPE dont on peut en dire autant. Le fait que la province renonce à une partie de sa participation a amené cette opération dans le monde de la privatisation. C’est ce qui distingue cette opération d’un simple PAPE commercial. Il s’agit d’une décision historique de la province. »
Le PAPE d’Hydro One comportait des défis particuliers, mais il s’est soldé par un produit brut de 1,83 milliard de dollars, ce qui en fait le plus important PAPE canadien des 15 dernières années. Le gouvernement de l’Ontario a exprimé son intention de réduire sa participation à 40 % lors de placements secondaires à venir.
M. Smith fait remarquer « qu'ils agissent comme s’ils étaient des investisseurs détenant 40 % des actions depuis le premier jour. « Ils ont su discerner ce que le marché allait exiger. »
Lisez l’article intégral de Drew Hasselback, intitulé « Hydro One’s showcase IPO offered investors a slice of stability in uncertain times » dans le Financial Post du 28 janvier 2016.