Les fusions et acquisitions canadiennes plongent au premier semestre en raison de l’incertitude sur le plan commercial — Thomson Reuters

Emmanuel Pressman

Le 5 juillet 2018

La baisse des activités de fusion et acquisition au Canada, au premier semestre de 2018, peut être attribuée à différents facteurs, notamment l’incertitude au point de vue commercial, selon un article de Thomson Reuters. Dans cet article, l’auteur, John Tilak, explique que le volume d’opérations à ce jour a perdu 2,3 %, passant de 133,3 milliards de dollars, à la même période l’an dernier, à 130,3 milliards de dollars ce semestre, selon les données de Thomson Reuters, contrairement aux augmentations considérables enregistrées dans les opérations à l’échelle mondiale. L’article poursuit en déclarant que les volumes d’opérations du deuxième trimestre ont bondi par rapport au premier trimestre, soutenus par un certain nombre de marchés conclus à l’étranger. Par ailleurs, cet article aborde l’incertitude qui entoure l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et ses répercussions possibles sur la confiance des investisseurs. Manny Pressman, président du groupe de pratique du droit des sociétés d’Osler et spécialiste des fusions et acquisitions, explique :

« Le risque réglementaire et l’incertitude sont devenus de puissants vents contraires dont il faut soigneusement tenir compte aux premières étapes d’un marché, précise M. Pressman à Thomson Reuters.

L’incertitude entourant l’ALENA n’a pas été, à elle seule, un obstacle manifeste à la conclusion de marchés. Cependant, elle pourrait avoir une incidence sur les attentes en matière de valeur, et elle constitue un important élément des vents contraires dans le contexte plus vaste de la géopolitique. »

Pour plus de renseignements, veuillez lire l’article de John Tilak, intitulé « Canadian M&A dips in first half as trade uncertainty weighs » (en anglais seulement), dans Thomson Reuters.