Le 14 mars 2018
L’associé d’Osler Terry Burgoyne déclare à Lexpert que les entreprises devraient tenir compte d’un large éventail de facteurs lorsqu’elles embauchent des avocats-conseils. Dans son article, l’auteur Brian Burton se penche sur les défis et les exigences auxquels doivent faire face les avocats-conseils d’entreprise et sur l’éventail de compétences qu’ils doivent posséder pour effectuer leur travail efficacement. Terry, associé en Droit des sociétés et conseiller juridique chez Osler, explique.
« J’ai parfois recommandé à des clients d’embaucher un avocat au sein de leur entreprise, précise Terry à Lexpert. Je crois qu’un avocat-conseil d’entreprise peut être particulièrement efficace en matière de contrats récurrents. » Et il ajoute : « Lorsqu’il n’existe pas de compétences juridiques au sein d’une entreprise, les petits contrats ne sont jamais examinés, et l’entreprise risque de s’attirer des ennuis. La plupart des gens d’affaires connaissent les domaines où ils ont des lacunes, et ils voudront les combler à un moment donné. »
Terry aborde également le processus de recrutement d’avocats d’entreprise et il souligne que les sociétés qui embauchent des avocats-conseils devraient privilégier un associé d’un grand cabinet d’avocats, plutôt qu’un jeune diplômé en droit, pour diverses raisons, dont l’expérience. Terry ajoute que les « carrières au sein d’entreprises sont aujourd’hui beaucoup plus variées qu’autrefois ».
Il dit que les sociétés qui veulent embaucher leur premier avocat devraient aborder le processus avec une « vaste perspective », dans la plupart des cas.
« Je crois qu’il faut embaucher le meilleur candidat possible, compte tenu de notre capacité de le payer, explique-t-il à Lexpert. Une entreprise devrait chercher à embaucher un candidat qui peut évoluer [en tant qu’avocat] et faire évoluer le rôle lui-même; mais c’est là une généralisation. »
Terry ajoute que d’éviter ou de réduire le risque juridique, sans dire : « Vous ne pouvez pas faire cela », est la clé du succès des avocats d’entreprise. « On gagne de la crédibilité avec le personnel de l’exploitation en trouvant une façon de conclure le marché », explique-t-il à Lexpert.
Pour en savoir davantage, lisez l’article de Brian Burton dans Lexpert, intitulé « Being number one » (en anglais seulement).