Point de mire : impartition ou réalisation à l’interne des services de gestion de la preuve électronique – Law Times

14 décembre 2016

Dans un article récent publié dans Law Times, le reporter Jim Middlemiss traite du processus de gestion de la preuve, ainsi que du pour et du contre de l'impartition et de la réalisation à l'interne. Pour mieux comprendre la question, il a interviewé des experts juridiques en matière de gestion de la preuve électronique, notamment Sarah Millar, chef du groupe de gestion de la preuve.

Dans l’article en question, Sarah Millar discute du service d’examen et de gestion de la preuve électronique d’Osler. Ce service fournit un soutien en matière de litige aux avocats du cabinet. De plus, il est offert aux clients dans le cadre de la plateforme Osler à l'œuvre du cabinet. L’équipe d’Osler à l'œuvre – Gestion de la preuve se compose d’avocats, d’experts en matière d’examen de la preuve électronique et de techniciens spécialistes en informatique qui aident nos clients à monter plus rapidement et efficacement leurs dossiers de preuve, tout en réduisant le coût des litiges.

Sarah Millar souligne à Law Times qu’Osler a décidé de réaliser à l’interne les services de gestion de la preuve électronique faisant partie de sa « gamme de services » en raison du fait que « nous estimions savoir utiliser le processus d’arrière-plan et les outils tout aussi bien que les fournisseurs ». « Il s’agit d’un processus juridique », ajoute-t-elle, et, comme il est souligné dans l’article, les avocats doivent être aux commandes du processus et « prendre les choses en main afin de protéger notamment le secret professionnel du juriprofessionnel ». Le caractère immédiat des litiges constituait également un facteur non négligeable étant donné que le délai d’approbation du choix d’un fournisseur de services de gestion de la preuve électronique peut accaparer une part substantielle de votre temps précieux. « Les enquêtes internes chez nos clients doivent faire l’objet d’une attention immédiate », précise Sarah Millar.

Sarah Millar traite également des composantes des services de gestion de la preuve électronique à l’interne, notamment de l’importance d’utiliser des serveurs internes et de pouvoir faire appel à des techniciens en informatique internes en mesure de rédiger des scripts et des codes. Bien que Sarah Millar estime que les avocats doivent superviser le processus, ils ne devraient pas cependant s’occuper du volet technique. Toutefois, comme il est mentionné dans l’article, la recherche de talents peut constituer un frein à la réalisation des services de gestion de la preuve à l’interne. « Trop nombreux sont les techniciens juridiques qui comprennent bien le volet juridique, mais non pas le volet technique », explique Sarah Millar, qui recrute de récents diplômés en informatique afin de compléter l’équipe d’experts juridiques du cabinet. Toujours dans le même article, Sara Millar évoque la fois où l’équipe d’Osler à l’œuvre a été en mesure de « rédiger quelques codes – un travail d’une valeur approximative de 1 000 $, qui a permis à un client d’économiser 50 000 $, montant qu’il aurait dépensé si l’examen avait été effectué à une personne ». « Quand il m’est possible de le faire, j’en suis vraiment ravie », précise Sarah Millar.

Pour obtenir plus de renseignements à ce sujet, nous vous invitons à lire, dans son intégralité, l'article de Jim Middlemiss, intitulé « Focus: To insource or outsource e-discovery », publié dans Law Times.