Les avantages de la technologie justifient-ils le risque pour les fusions et acquisitions : table ronde – The Lawyer’s Daily

Michael Fekete, Jeremy Fraiberg

Le 8 mai 2018

La Conférence nationale et le Sommet mondial des juristes d’entreprise organisés par l’Association des conseillers et conseillères juridiques d’entreprise (ACCJE) ont eu lieu à Toronto du 19 avril au 1er mai et présentaient une séance plénière portant sur les tendances en matière de fusions et d’acquisitions ainsi que l’incidence de la technologie sur l’évaluation et la négociation d’opérations. Michael Fekete, leader national de l’innovation et coprésident du groupe Technologie d’Osler, a animé la séance plénière, intitulée « L’art de la transaction : Les fusions-acquisitions dans le village mondial », à laquelle a participé Jeremy Fraiberg, coprésident du groupe Fusions et acquisitions du cabinet. Dans un article paru dans The Lawyer’s Daily, Amanda Jerome fait état des enjeux dont les panélistes ont traité et des points de vue qu’ils ont partagés, notamment en ce qui concerne les investissements réalisés par leurs organisations dans les technologies pour simplifier leur processus de travail, ainsi que les risques inhérents à ces acquisitions.

Par exemple, Jeremy raconte qu’au début de sa carrière juridique, il devait « se rendre dans différents cabinets d’avocats, assembler un cartable et préparer un graphique » afin de trouver un marché pour l’indemnité d’une opération de fusions et acquisitions. « Désormais, il vous suffit d’appuyer sur un bouton pour obtenir une analyse statistique sur les opérations, voire cinq analyses. Vous pouvez donc effectuer certaines tâches très rapidement », enchaîne-t-il.

« Lorsqu’il est question de technologie, si l’on fait abstraction de l’incidence sur le nombre de personnes devant effectuer le travail, je pense que l’enjeu est la diligence, le coût et la manière de l’utiliser convenablement en tenant compte des objectifs d’un client », poursuit-il.

Michael renvoie également au rôle en constante évolution que joue la technologie dans la façon d’offrir les produits et services juridiques.

« Il s’agit d’une terre de promesses, car nous détenons désormais des outils pouvant être utilisés de concert avec l’expertise juridique afin de fournir une solution plus puissante que jamais, explique-t-il. Un monde où un outil d’autoassistance qui est hébergé dans le nuage ou dans le centre de données d’un fournisseur de services peut élaborer une solution vous permettant d’achever le projet à 80 %. Les conseillers juridiques d’entreprise peuvent utiliser ces outils, puis consulter des experts internes ou externes pour améliorer le résultat obtenu grâce aux outils. »

Michael a demandé au groupe de discussion de se prononcer sur l’incidence du mouvement #MoiAussi sur la protection des données, la confidentialité et le risque d’atteinte à la réputation. Il a laissé entendre que la vérification des antécédents deviendrait plus importante.

« Quelle garantie voulez-vous qu’un fondateur ou que d’autres membres principaux de l’équipe vous fournissent afin de [prouver] qu’ils n’ont pas eu une conduite inappropriée? S’ils ont eu une telle conduite, vous avez des recours. Nous ne disons pas qu’il s’agit d’une pratique courante, mais est-ce le virage que nous prenons? »

En vous abonnant à The Lawyer’s Daily, vous pourrez en apprendre davantage en lisant l’article intégral d’Amanda Jerome, intitulé « Benefits of technology worth the risk in M&A: panel » daté du 8 mai 2018.