Le 10 mars 2020
Un article paru récemment dans le Globe and Mail examine l’incidence du coronavirus sur les sociétés et discute de la façon dont des dizaines d’entreprises canadiennes ont inclus dans leurs rapports financiers de nouvelles informations qui décrivent l’effet que le coronavirus pourrait avoir sur leurs activités. Selon l’auteure Christine Dobby, les avocats qui conseillent les sociétés en matière de gouvernance d’entreprise affirment que [traduction] « les sociétés cotées en bourse cherchent à obtenir des conseils sur la manière de divulguer les risques liés à la flambée épidémique mondiale de COVID-19 ». Elle signale également que [traduction] « la réponse à la question de savoir ce qu’il faut divulguer, le cas échéant, évolue elle aussi rapidement ».
Dans une déclaration au Globe and Mail, John Valley, associé en droit des sociétés chez Osler et chef de file au sein du groupe de pratique en gouvernance d’entreprise du cabinet, a mentionné que [traduction] « la situation est hautement dynamique et évolue très rapidement ». Il note que si vous aviez publié des résultats plus tôt dans l’année, [traduction] « vous n’auriez peut-être même pas mentionné ce fait, car il aurait été tout à fait légitime que cette situation ne figure pas parmi vos préoccupations » à ce moment-là. John a également souligné que s’il peut s’avérer compliqué d’établir des prévisions quant à l’incidence du problème sur des organisations particulières, il devient de plus en plus difficile pour les entreprises de rester silencieuses à ce sujet. Il indique toutefois que [traduction] « les gens ne donnent pas encore de chiffres », étant donné l’incertitude actuelle sur l’étendue et la durée de l’effet du coronavirus.
Si vous êtes abonné à la version en ligne du Globe and Mail, vous pouvez lire l’article complet de Christine Dobby en suivant le lien « Canadian companies add coronavirus risks to earnings disclosures » (disponible en anglais seulement).