Le programme d’aide d’Ottawa, un signal sur le changement climatique pour les grandes entreprises —The Globe and Mail

Andrew MacDougall

Le 12 mai 2020

Les grandes entreprises canadiennes qui souhaitent bénéficier du nouveau Crédit d’urgence pour les grands employeurs (CUGE) du gouvernement fédéral devront adopter une divulgation beaucoup plus détaillée des risques climatiques pour leur entreprise, et cette condition est une « obligation significative que les entreprises doivent assumer », déclare Andrew MacDougall, associé d’Osler, au Globe and Mail. Dans leur article, les auteurs Jeffrey Jones et Bill Curry discutent du CUGE, le plus récent programme canadien de soutien financier d’urgence, et de son impact sur la divulgation des risques climatiques. Andrew, qui est spécialisé dans la gouvernance d’entreprise, en explique les conséquences.

« Ce sera une obligation significative que les entreprises devront assumer pour avoir accès à l’une de ces ressources », déclare Andrew au Globe and Mail. « Si vous accédez à ce soutien, vous allez essentiellement améliorer vos performances en matière de divulgation d’une façon qui n’existe pas actuellement pour la grande majorité des entreprises ».

Il ajoute que « de nombreuses entreprises publient des rapports volontaires sur le développement durable, avec différents niveaux de divulgation ».

« Ils fournissent un nombre limité de détails sur ce que fait l’entreprise », explique Andrew au Globe and Mail. « Ils n’ont pas de normes ou de lignes directrices particulières en matière de divulgation, de sorte qu’en pratique, cela peut être un peu mélangé ».

Si vous vous abonnez au Globe and Mail en ligne, lisez plus dans l’article des auteurs Jeffrey Jones et Bill Curry intitulé « Ottawa’s aid package a climate-change signal to big corporations » (en anglais seulement).